Le 12e festival annuel du film japonais de Toronto (TJFF) du Japanese Canadian Cultural Centre (JCCC) sera présenté en personne du 8 au 22 juin au Kobayashi Hall du JCCC. Le festival est devenu l’un des plus grands événements cinématographiques de ce type dans le monde et est reconnu par l’industrie cinématographique japonaise comme un moyen essentiel de faire connaître le cinéma japonais au monde entier.
La programmation du TJFF reflète la riche diversité de la quatrième plus grande industrie cinématographique du monde. Le festival s’ouvre avec la première internationale de Father of the Milky Way Railroad [銀河 鉄道 の 父] d’Izuri Narushima (nous vous en dirons plus dans les prochains jours), un biopic historique de l’auteur de livres pour enfants Kenji Miyazawa. Le festival se clôturera avec la première nord-américaine de We’re broke, my lord! (大名倒産), une comédie de samouraï à l’humour décapant de Tetsu Maeda.
Les premières nord-américaines et canadiennes comprennent A man (ある 男) de Kei Ishikawa, lauréat de l’Oscar japonais du meilleur film (nous vous le présenterons plus tard au cours du festival), l’histoire d’amour controversée Wandering de Lee Sung-Il, le drame gastronomique The zen diary (土を喰らう十二ヵ月) de Yuji Nakae, La fantaisie de Ryohei Kitamura The three sisters of Tenmasou Inn (天間荘の三姉妹), le drame de peinture au pinceau Sumi-e de Norihiro Koizumi The lines that define me, l’hilarante lettre d’amour de Masayuki Suzuki aux rituels du bain japonais, Yudo. Dans Fragment of the last will de Takahisa Zeze, un prisonnier de guerre japonais tente de s’échapper à travers la Sibérie pour honorer une promesse sacrée faite à sa famille; As long as we both shall live d’Ayuko Tsukahara combine fantaisie, action et romance dans un Tokyo du XIXe siècle très stylisé; Small, slow but steady (ケイコ目を澄ませて) de Sho Miyake, primé, suit une jeune boxeuse qui s’entraîne et se bat à l’époque de la pandémie. Dans le charmant BL Metamorphosis de Shunsukle Kariyama, deux femmes, l’une âgée de 17 ans et l’autre de 78 ans, se retrouvent autour de leur amour pour les mangas « boy’s love ».
Les fans d’anime trouveront leur bonheur dans le drame en prise de vue réelle sur l’industrie de l’anime Anime supremacy (ハケンアニメ !); la première canadienne du nouveau film du maître Keiichi Hara : Lonely castle in the mirror et une réédition en 4K de la coproduction classique Japon-Inde de 1993 Ramayana : la légende du prince Rama.
Parmi les autres projections, citons le portrait choquant d’un meurtrier de masse, Lesson in murder, de Kazuya Shiraishi; la comédie décalée The fish tale (さかなのこ), de Shuichi Okita, avec Non (のん) (nous vous en parlerons aussi), le thriller policier à succès Silent Parade, de Hiroshi Nishitani ; Offbeat cops, de Eiji Uchida, un film d’action comique. Les escrocs des beaux-arts préférés des Japonais sont de retour dans We make antics ! Osaka dreams et l’acteur Teruyuki Kagawa offre une magnifique performance de bravoure dans le rôle d’un homme sans mémoire dans le mystère artistique Roleless (宮松 と 山下). PLAN 75, l’enquête tendre et dévastatrice de Chie Hayakawa sur la façon dont nous apprécions nos aînés, sera projeté en rappel.
Comme toujours, le festival accueille des cinéastes invités, des spectacles musicaux, des expositions d’art et de la nourriture japonaise.
– BILLETS INDIVIDUELS : Membres du JCCC : 11,50 $ +TPS / Non-membres 13,27 $ +TPS
– 5 PASS FILM (100 pass sont disponibles) : Membres JCCC $48.67 +HST / Non-membres : $61.95 +HST
– PASS 10 FILMS (100 pass sont disponibles) : Membres JCCC : $97.35 +HST / Non-membres : $123.89 +HST
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