Plein[s] Écran[s] 2021 – Sélection du Québec semaine 1

AffichePE2021Du 13 au 25 janvier, c’est la 5e édition du festival Plein(s) Écran(s). Je rappelle que Plein(s) Écran(s) partage du court métrage avec le public gratuitement sur Facebook, le tout accessible partout dans le monde. Le concept est simple et ne change pas pour l’an 5 : 4 courts par jour, disponibles pendant 24 heures, gratuits en ligne sur la page Facebook @pleinsecrans.

L’édition 2021 marque l’arrivée de trois nouvelles sections. La section Insomniaque(s), qui propose un total de 11 courts diffusés après 23 h pour ceux qui ont mieux à faire que dormir; et le court débarque avec 8 films exclusivement présentés sur Instagram pour la nouvelle section Impression(s). Enfin, fort de ses collaborations avec les festivals depuis le début de la pandémie, Plein(s) Écran(s) invite de nouveau le Carrousel international du film de Rimouski à signer la section Jeunesse(s) avec un programme de 6 courts métrages qui sera présentée le premier week-end du festival soit du 16 au 17 janvier en matinée. Enfin, pour la Carte Blanche du festival c’est l’Office national du film du Canada qui est invité à prendre d’assaut la page Facebook de Plein(s) Écran(s) lors du premier week-end afin de nous offrir un contenu nostalgique de courts métrages québécois produits avant les années 2000! 

Quelques petits rappels

Zoo - Will NiavaDans la programmation québécoise de cette année, il y a 3 films que nous avions eu l’occasion de voir lors des dernières éditions des festivals Regard, et du FNC. Puisqu’ils en valent la peine, je vous invite à lire ce que j’en ai écrit à ce moment-là. Vous n’avez qu’à sélectionner le titre. Cette semaine, il y a 1 titre.

Zoo, de Will Niava, que j’avais vu lors de Regard : Un malentendu entre trois jeunes hommes et un policier nerveux s’aggrave de manière incontrôlable quand un renversement soudain de la dynamique de pouvoir force le groupe à un point de non-retour.

Les petits nouveaux

Aujourd’hui ou je meurs (Kristina Wagenbauer) – 7 minutes

Aujourdhui ou je meurs_Kristina WagenbauerZoé a organisé une première « date » parfaite avec Marc, après un mois d’échanges par texto. Leurs attentes vont être mises à l’épreuve par la réalité.

Vous avez déjà utilisé une application pour rencontrer quelqu’un? Il y a évidemment tout ce qui se dit par écrit avant la rencontre qui sert à tout préparer. Puis le moment de vérité arrive. La personne que je rencontre sera-t-elle celle que j’imagine? Ici, Marc et Zoé n’avaient clairement pas les mêmes attentes. 

Ce court film montre assez bien ce que peut être une première « date » numérique ratée. Avec la toujours aussi bonne Émilie Bierre.

Displacement (Maxime Corbeil-Perron) – 8 minutes

Displacement - Maxime Corbeil-PerronUn tissage lumineux vacillant entre illusions, peur et émerveillement. Une composition expressionniste amalgamant montage par image, musique électro-acoustique et synthèse vidéo analogique.

Displacement plaira plus aux amateurs de cinéma d’art et essai qu’à ceux qui aiment le cinéma narratif. Ce film est beaucoup plus une œuvre d’art visuelle qu’un film. Mais le mouvement créé par un montage rapide et saccadé est efficace et amène le spectateur à se questionner. Qu’est-ce que je vois exactement? Quel est le message? J’aime ou je déteste?

Personnellement, j’aime ce genre de court métrage. J’en ai vu plusieurs lors du dernier FNC. La seule chose que je reproche à Displacement, c’est que le 8 minutes parait un peu long. La dernière partie, qui se déroule à l’intérieur, est moins forte que la partie qui se passe à l’extérieur. Mais si vous avez envie de voir quelque chose qui sort de l’ordinaire, tentez le coup!

Je finirai en prison (Alexandre Dostie) – 23 minutes

Je finirai en prison_Alexandre DostieUne mère au foyer se retrouve dans un accident de voiture meurtrier au beau milieu de nulle part et pour lequel personne ne veut porter le blâme.

Je finirai en prison est un thriller dramatique bien fait, avec une actrice principale de talent. Quelle bonne idée que de mettre en scène une triste mère au foyer en dépression, qui veut fuir sa vie. D’ailleurs, on dirait qu’il est difficile pour moi de fuir la mienne – et de me débarrasser du spectre mental de mon ex – alors que je me retrouve encore une fois à regarder un personnage féminin qui tente de sortir de dépression

Mais c’est le jeu du chat et de la souris qui rend ce film vraiment poignant. Parce qu’au milieu de nulle part, qui pourra découvrir la vérité?

Mélopée (Alexis Fortier-Gauthier) – 17 minutes

Mélopée - Alexis Fortier-GauthierEn vacances à la mer, trois jeunes amis sont envoûtés par une force surnaturelle.

Les courts métrages d’horreurs sont choses rares. Encore plus rares sont ceux qui sont vraiment bons. Mélopée est ensorcelant. L’histoire est toute simple, mais le scénario est solide, et la réalisation bien menée. L’introduction d’un personnage sourd dans un film qui mise sur la sonorité et les vibrations est une très bonne idée. Non seulement on voit peu de personnages sourds à l’écran, mais ils sont rarement un personnage central. Bravo à Rosalie Fortier qui amène une grande crédibilité à son personnage. La chimie entre la jeune actrice et ses partenaires de jeu est parfaite. 

Un film bien fait qui plaira certainement autant aux cinéphiles aguerris qu’aux amateurs de cinéma plus classique.

***

Il s’agit ici d’un tout petit échantillon de ce que vous pouvez voir en cette première semaine du festival Plein(s) Écran(s). Alors, connectez-vous et laissez-vous conquérir!

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