It's gonna be okay - une

It’s gonna be okay – La séparation

Immersion dans ces petits moments intimes sans en dire plus. Des personnes dans leurs peines, et leur solitude, quand l’on se sent perdu et/ou abandonné.e et que tout ce que l’on voudrait entendre est « Ça ira… ».

Avec It’s gonna be okay, Thibaut Buccellato offre une œuvre très courte, mais touchante qui ne laissera personne froid. On regarde de plus prêt ce que le réalisateur appelle « la face-b ».

It's gonna be okay - intro

Directement dans les tripes

Vous avez déjà vécu une rupture? Si vous êtes du côté non décisionnel, vous savez comment ça peut faire mal. Et parfois c’est le cas même si vous avez pris la décision. Le sujet a mainte fois été traité au cinéma, du long métrage au court, en passant par le documentaire. Trouver une approche originale n’est pas une mince affaire. 

Buccellato a pourtant réussi à aborder la chose d’un angle différent. Dans It’s gonna be ok, il n’y a aucun dialogue, pas un mot n’est prononcé. Et pourtant l’émotion passe et touche celui ou celle qui regarde. Pour y parvenir, le jeune réalisateur utilise deux stratégies qui sont à la base du cinéma : la musique et le talent de ses acteurs. 

It's gonna be okay - Directement des trippes

Tourné en deux jours, en pellicule 35mm, à Paris, ce film mise effectivement sur la pièce Broken, de Patrick Watson à titre de « dialogues ».  La chanson agit un peu comme une narration, alors que les actrices et les acteurs mettent leurs tripes sur la table. En les regardant, on peut carrément imaginer ce qu’ils se disent, leurs histoires, leur peine. 

Un peu plus…

Clairement, Buccellato sait s’entourer. Au-delà de la musique et des performances magistrales de ses comédiens, l’image est tout simplement parfaite. Les tonalités froides et l’image claire ajoutent la touche finale à un film presque parfait. 

It's gonna be okay - Un peu plus

Je vante les mérites de toute l’équipe du film depuis tantôt, sans parler du talent du réalisateur (qui a aussi écrit le scénario). La mise en scène, quoique classique, est juste et efficace. Mais vous savez ce qu’on dit? Les meilleurs sont souvent ceux qui savent bien s’entourer. Je tiens d’ailleurs à saluer son courage. Ce sont plus d’une vingtaine d’acteurs qui participent au projet. Ça fait beaucoup de monde pour un court métrage. Juste de réussir ça, c’est un exploit en soi.

Voici donc un créateur que je suivrai avec intérêt dans les prochaines années. 

Voici le film

La face-a

Je vous disais que It’s gonna be okay est en quelque sorte la face-b d’un projet plus grand. En fait, c’est que ce film est une sorte de réponse au précédent film du réalisateur, Loving.

Je ne vais pas en écrire une critique, mais puisque It’s gonna be okay s’inscrit dans la continuité de Loving, j’ai décidé (avec la permission du réalisateur) de vous l’offrir aussi. 

Voici le second film

Fiche technique

Titre original
It’s gonna be okay
Durée
4 minutes
Année
2022
Pays
France
Réalisateur
Thibaut Buccellato
Scénario
Thibaut Buccellato
Note
8.5 /10

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Fiche technique

Titre original
It’s gonna be okay
Durée
4 minutes
Année
2022
Pays
France
Réalisateur
Thibaut Buccellato
Scénario
Thibaut Buccellato
Note
8.5 /10

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