Kenya’s Symphony — La découverte d’une passion

Kenyas Symphony - AfficheKenya’s Symphony raconte l’histoire d’une personne placée dans une situation non familière, et qui se retrouve changée par l’expérience. Ce changement ne se produit pas par la force, mais par hasard. En donnant une chance à la symphonie, elle trouve l’enchantement dans l’inconnu.

Avec ce court métrage, Carlos Douglas Jr. offre un magnifique film d’animation 2D. Un film qui plaira autant aux enfants qu’aux adultes.

Animation et style

Kenya’s Symphony est animé en 2D, de façon plutôt traditionnelle. J’admets ne pas être un amateur d’animation 2D. Mais ici, il s’agit d’un choix qui permet d’exprimer le thème du film de façon plus efficacement. Kenya reste dans son style contemporain jusqu’à ce qu’elle ait une révélation. Lorsque sa conception change, elle se voit comme l’égale du milieu environnant et non plus ostracisée par l’ignorance ou l’ennui. 

Kenya symphony - Animation et style
Kenya et sa mère

Le style du film et ses thèmes font en sorte que ce court métrage est tout autant un film pour les petits qu’un film pour les grands. Rares sont les films de ce type qui réussissent à me toucher. Mais celui de Douglas Jr. est venu me chercher. Sa façon de développer l’histoire permet au spectateur de s’identifier facilement au personnage de la fillette. Et autant on voudrait la museler, autant on a envie de la voir foutre le bordel.

Se découvrir en découvrant

Mais la vraie force de ce court métrage, c’est qu’il montre comment le fait d’exposer un enfant à une nouvelle expérience peut changer sa vie, ou à tout le moins sa vision d’une chose. Kenya assiste, à contrecœur, à un spectacle symphonique pour la première fois avec sa mère, et qu’elle passe le temps en faisant des ravages avec une paille et des boules de papiers mouillées pour se divertir. Mais éventuellement, elle découvre le grand cadeau qu’est la musique.

Kenya's Symphony - Se découvrir

En tant que spectateur et parent, on sort de ce visionnement avec le désir d’offrir le même genre de cadeau à ses enfants. Pas seulement la musique, mais de les exposer à toutes formes d’arts. Car comme on le voit ici, c’est parfois en découvrant une nouvelle chose qu’on se découvre soi-même.

Mais encore…

Avec Kenya’s Symphony, le réalisateur montre aussi que la race, l’âge et le sexe ne sont pas des barrières lorsqu’il s’agit d’apprécier diverses formes d’arts. Ça fait du bien que quelqu’un ose montrer autre chose que des blancs riches dans une salle de spectacle de musique classique. 

Kenya symphony - mais encore

Et vous savez quoi? Peu importe la couleur de votre peau, votre âge ou votre sexe, vous aimerez Kenya’s Symphony.

Bande-annonce

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

© 2023 Le petit septième