Nous poursuivons notre couverture des films québécois présentés à Plein(s) Écran(s) 2021, avec la semaine 2. Je vous rappelle que les films sont gratuits et accessibles sur Facebook.
Cette semaine, il y a 2 titres.
Cayenne, de Simon Gionet, vue lors de Regard : Durant son quart de nuit à la station d’essence, une commis de service accepte d’offrir son aide à un homme dont la voiture est tombée en panne. Au milieu du stationnement désert, les intentions du conducteur laissent la jeune femme incertaine.
SDR, d’Alexa-Jeanne Dubé (une de mes favorites), vu lors du FNC : S.D.R. utilise les codes des vidéos A.S.M.R. pour raconter une histoire, celle du sexe de rupture.
Dans un univers qui vacille entre la réalité et le rêve, Agnès devra confronter son deuil à venir.
Il y a parfois des films qui sont plus abstraits. Ici, La relation entre Agnès et son père est représenté par une relation imaginaire entre la jeune femme et un cochon. Contempler un deuil, c’est un peu comme contempler une rupture. C’est l’acceptation qui est le plus difficile. C’est exactement ce contre quoi Agnès se bat dans ce court métrage.
Les pelages bruns, beiges, blancs et noirs se fondent à l’ocre de la terre et des murs inondés de soleil. Calme à l’heure du repos, l’endroit devient assourdissant quand vient le moment de nourrir les bêtes qui entament alors leur concert d’aboiements. Dans le refuge pour chiens errants d’Agadir au Maroc, plus de 750 animaux trouvent aide et protection en attendant d’être adoptés par une famille. Chaque journée ressemble à la suivante, rythmée par la seule distraction des repas. Avec un regard aussi empathique qu’alerte aux jeux de lumière et de textures, Halima Ouardiri observe la chorégraphie qui régit la vie de la population animale, dont le quotidien suspendu évoque l’attente bien plus tragique de millions d’êtres humains à la recherche d’une terre d’accueil.
Peut-être est-ce parce que je n’aime pas particulièrement les chiens, mais Clebs m’a semblé franchement ennuyant. 18 minutes à simplement regarder un tas de chiens boire, manger, chier, fourrer et bouger. À part de découvrir qu’il existe un grand refuge pour chiens au Maroc, on n’apprend rien dans ce documentaire. Peut-être que ça peut faire du sens pour un amoureux des chiens. Mais honnêtement, j’en doute…
Alors que l’été tire à sa fin, Léa a besoin d’air, mais le cœur mécanique de son frère lui rappelle constamment que la vie ne tient qu’à un fil.
Jarvik est très bien fait. L’histoire est rafraîchissante et les personnages sont intrigants. Mais au final, on a l’impression que ce film se prêterait mieux à un format plus long. Il y a beaucoup de personnages et chacun semble avoir sa petite histoire qui mériterait d’être développée. Plusieurs thèmes sont présents (le deuil, les responsabilités trop lourdes pour une adolescente, la maladie) et mériteraient d’être plus creusés. Mais il s’agit tout de même d’un film qui mérite d’être vu.
Les détectives Harry et Jane vont enquêter sur les apparitions d’un gorille dans le manoir d’un vieux baron.
Il y a des films qui, parfois, vous laissent complètement froids. Il y a un gorille dans le placard est un de ceux-là pour moi. Un film à l’humour douteux, pas vraiment drôle, et à l’intrigue faible et sans intérêt. Avec un tel titre, j’espérais une référence à l’œuvre de Poe ou quelque chose du genre. Mais non. Alors on passe au suivant…
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Il s’agit ici d’un tout petit échantillon de ce que vous pouvez voir en cette deuxième semaine du festival Plein(s) Écran(s). Alors connectez-vous et laissez-vous gagner!
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