Alice in Wonderland – Art érotique

Les petits cadres pornographiques

Alice in Wonderland - introAdaptation d’Alice au pays des merveilles inspirée par la chanson Alice in Wonderland remix, de Odezenne.

Avec Alice in Wonderland, Alain Frédéric (alias Nothing Erotic) prouve que l’érotisme peut aussi avoir une valeur artistique. Voici ce que la musique peut inspirer à un créateur.

La musique

Alice in Wonderland - musiqueDe façon assez originale, c’est en écoutant  la pièce musicale d’Odezenne qu’Alain Frédéric a vu naître le projet. Honnêtement, je ne comprends pas tant ce que la pièce a à voir avec le roman de Lewis Carrol. Par contre, le rythme house est parfait pour créer des images vaporeuses et sensuelles.

Peut-être est-ce le rythme désordonné et étrange de la chanson qui a inspiré ce type d’images. Comme quoi une musique peut nous lancer sur une piste expérimentale efficace.

Les plans utilisés

Alice in Wonderland - les plans utilisésUne caméra qui bouge beaucoup… Des plans souvent flous… Une actrice toujours en mouvement… Voici à quoi s’attendre avec Alice in Wonderland.

Visuellement, ce court métrage est déstabilisant. Si vous comptiez le regarder comme un film de fesses, vous risquez d’être déçu. À part quelques gros plans sur les seins de l’actrice, on remarque beaucoup plus la beauté de l’image que les attributs de la femme. Avec tous les mouvements rapides de caméra, et les nombreux flous artistiques, on a l’impression de se retrouver dans une poursuite. Ou d’être tout simplement un voyeur qui ne veut pas se faire prendre…

En plus, le réalisateur utilise beaucoup de lumière. Ce qui donne par moments une sensation de surexposition. Mais, après quelques secondes, notre œil s’adapte et on commence à réellement apprécier la beauté de ce film.

Mais encore…

Alice in Wonderland - Mais encoreAlice in Wonderland ressemble à un behind-the-scenes d’un shooting photo, avec une touche très esthétique. Et pour donner ce petit côté « derrière le miroir », il y a ce masque de lapin que porte la femme par moments, la faisant passer du rôle d’Alice au rôle du lapin sur la coke.

Avec son rythme et ses plans travaillés, le réalisateur réussit à prouver que l’art érotique est un art à part entière. Oui, Alice in Wonderland est un court métrage expérimental très réussi.

Note : 7.5/10

Visionnez le film :

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