Rorrim – Effet miroir

« Tu ne peux pas m’arrêter pour toujours Angeline! »

Rorrim - afficheAdrianne (Teressa Liane) est la personne moyenne typique : elle travaille comme serveuse dans un café et vit dans une petite maison impersonnelle. Les choses commencent à changer lorsqu’une série de trous de mémoire dérange régulièrement son quotidien.

Avec Rorrim, M. P. Murdock, propose une entrée dans l’univers de la personnalité multiple avec un thriller psychologique magnifiquement dirigé.

Une image superbe

Rorrim une image magnifique
Adrianne (Teressa Liane)

La première chose qui nous frappe en regardant Rorrim, c’est la qualité de l’image. Les tons de bleu et d’orange permettent de placer l’atmosphère de façon très efficace. De plus, les effets visuels montrant les pertes de conscience du personnage sont très bien intégrés au film.

Grâce à la grande qualité visuelle du court métrage, le réalisateur réussit à happer le spectateur dans son histoire et, surtout, dans son univers. Un univers troublant et glauque.

Un beau mélange

Rorrim - Un beau mélangeEn mélangeant le thriller au mystique que l’on retrouve généralement dans le cinéma d’horreur, Murdock a trouvé une belle façon d’amalgamer les genres. Quand on ajoute à ça la superbe performance de l’actrice australienne Teressa Liane, on obtient un court métrage saisissant. D’autant plus que le film est un huis clos qui enferme littéralement Adrianne dans son logis et son esprit.

Pour qu’un thriller soit efficace, il faut être en mesure de « mélanger » le spectateur. Il faut l’amener à se questionner, à chercher à comprendre. Et c’est là une autre réussite de Rorrim. La première partie du film soulève, dans la tête du spectateur, des interrogations quant au personnage d’Adrianne. Puis, dans la deuxième partie, une véritable surprise l’attend…

Mais encore…

Rorrim - Mais encoreLe cinéma de genre est souvent prévisible. Mais ce n’est pas le cas ici. Non seulement l’esthétique  visuelle, le mélange des genres et la qualité du jeu en font un film réussi, mais le scénario est bien ficelé.

Avec des dialogues simples, Murdock garde l’intrigue accessible, sans pour autant la rendre inintéressante. C’est une qualité que l’on néglige parfois. Trop souvent les scénaristes se perdent dans des histoires qui ne vont nulle part… Mais Rorrim est la preuve qu’un thriller peut miser sur la simplicité afin de maximiser l’effet de surprise du spectateur.

En somme, ce court métrage, qui ravit nos yeux et frappe notre imaginaire, est très plaisant à regarder.

Visionnez la bande-annonce :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

© 2023 Le petit septième