« C’est moi qui les ai tués »
Liam (Diego Klattenhoff) se réveille au fond d’un caniveau après un accident d’auto n’ayant aucun souvenir de qui il est ou comment il en est arrivé là. Se déplaçant vers le village le plus près, il découvre que toute personne s’approchant de lui à un radius de 50 pieds en meurt instantanément. À court d’options, il décide de tenter de vivre en séclusion afin de protéger les autres jusqu’au jour où son mystérieux pouvoir semble s’estomper… tout ça à cause de l’arrivée d’une femme (Charlotte Sullivan) qui prétend avoir été dans l’accident avec lui. Souffrant elle aussi d’amnésie, elle est à la recherche de réponses. Ensemble, ils embarquent dans un périple afin de découvrir qui ils sont vraiment.
Présenté en première mondiale au dernier festival Fantasia, Radius, de Caroline Labrèche et Steeve Léonard, est un thriller de science-fiction qui risque de vous tenir en haleine.
Radius, c’est un peu le combat entre la vie et la mort. Ou plutôt comme si la vie était liée à la mort. C’est comme si Liam était atteint d’une malédiction et que Rose avait la contre-malédiction. Il est le poison qui fait mourir les gens. Et elle est l’antidote qui leur permet de survivre. Ok, je crois que vous avez compris l’idée.
Le concept n’est pas totalement inintéressant, mais je dois avouer que l’explication qu’on nous offre pour la provenance de cette malédiction est un peu faible. En fait, Radius ressemble à un film de J.J. Abrams sans le budget qui vient avec.
Par moments, on pense se diriger vers quelque chose qui pourrait ressemble un peu à Memento de Nolan. Mais finalement, ça redescend au niveau du simple film de science-fiction/action.
La musique de Radius est signée par nul autre que Ben Charest. Le compositeur de la musique des Triplettes de Belleville offre, ici, une musique moins spectaculaire que celle des Triplettes, mais tout de même très efficace.
Lorsque j’ai lu le synopsis, j’avoue que je ne m’attendais pas à un chef-d’œuvre. Plutôt à un bon divertissement. Et honnêtement, je n’ai pas été totalement déçu. Mais pas totalement satisfait non plus.
Un homme qui se réveille après un accident, sans souvenir aucun de qui il est… Je pense à Memento, comme je le disais plus haut. Ensuite, je continue à lire et on ajoute les cadavres et le fait qu’il en est possiblement la cause et… je me dis : go!
Et bien que je n’aie pas détesté, je suis resté un peu sur ma faim. Peut-être que mes attentes étaient trop élevées pour un film qui, selon les réalisateurs, avait été prévu pour être produit avec un gros budget. Pour finalement être réduit à un tout petit budget.
Heureusement, Radius n’est pas aussi plat que les territoires du Manitoba où il a été tourné.
Note : 6.5/10
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