« J’ai l’impression qu’on va passer un très bon weekend. »
Le Dr Béranger (Christian Clavier) est un célèbre psychanalyste à qui tout réussit. Sa vie serait parfaite s’il n’y avait pas ce patient très angoissé et extrêmement collant : Damien Leroy (Baptiste Lecaplain). Pour enfin s’en débarrasser, il lui fait croire que le seul moyen de guérir est de trouver le grand amour. Mais alors qu’il s’apprête à fêter ses 30 ans de mariage, sa fille (Claire Chust) lui annonce qu’elle a enfin trouvé l’homme de sa vie qui n’est autre que… Damien. La fête va virer au cauchemar.
Avec Jamais sans mon psy, Arnaud Lemort propose une comédie légère à l’américaine. Un film qui se regarde bien et qui arrive au parfait moment pour détendre les gens.
Jamais sans mon psy ressemble beaucoup plus à une comédie sortie de Hollywood que de France. D’ailleurs, le réalisateur ne s’en cache pas, il s’est grandement inspiré des comédies américaines. Ça rend probablement ce film plus accessible pour un public moyen, mais ça le rend aussi beaucoup prévisible.
On y retrouve la fameuse formule du couple pour qui tout va bien, qui rencontre des obstacles, se chicane, se réconcilie et finit ensemble. Même les situations ne sont pas typiquement françaises. Remplacez les acteurs français par des américains, et on n’a rien à changer et ça marche tout autant.
On y retrouve les thèmes classiques de la belle-famille, la maison de riche et l’ex petit-ami qui tente de retrouver son ex au dépend du nouvel amoureux. Donc bien peu de nouveau à se mettre sous le nez.
Cela étant dit, Jamais sans mon psy est drôle, et c’est ce qu’on recherche dans ce genre de films. Évidemment, avec Christian Clavier, on ne se trompe pas. Encore un fois il reste très efficace dans la comédie et le duo qu’il forme avec Baptiste Lecaplain fonctionne bien.
Bien que beaucoup de place soit laissée aux autres personnages, ça reste ce duo qui fait le film. On pourrait effectivement enlever le reste et on rirait tout autant. Mais au final, chacun est très bon dans son rôle et ça coule assez bien. Par contre, il y a l’ex copain, interprété par Rayane Bensetti qui n’est pas aussi bien qu’il pourrait l’être.
Il n’est pas très convaincant dans ce rôle d’adversaire du héros. Quelque chose sonne faux. On a beaucoup de difficulté à imaginer qu’Alice pourrait vouloir partir avec.
Le résultat est un film qui ne passera pas à l’histoire. Une comédie légère, qui peut s’apprécier pour ce qu’elle est. Ni plus, ni moins.
Mais comme il arrive en salles le jour de Noël, au Québec, il saura probablement trouver son public. Peut-être que c’est une belle occasion pour ceux qui seraient tenté de regarder autre chose qu’un film hollywoodien pour la première fois. Ce serait une expérience aucunement déroutante.
Bande-annonce
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