La 27e édition du Festival international de films Fantasia se tiendra du 20 juillet au 9 août 2023, à Montréal. Sa programmation 2023 sera composée de plus de 120 longs et 200 courts métrages.
Au grand plaisir d’une des nôtres, un Prix honorifique sera remis au comédien Nicolas Cage pour l’ensemble de sa carrière.
Ouvrant la 27e édition de Fantasia quelques jours après sa première en compétition à Karlovy Vary, Les chambres rouges est l’envoûtant troisième long-métrage du cinéaste québécois Pascal Plante (Les faux tatouages). Le procès du tueur en série Ludovic Chevalier (Maxwell McCabe-Lokos, Stanleyville) est très médiatisé, et Kelly-Anne (Juliette Gariépy, Boost) est obsédée. Lorsque la réalité s’embrouille avec ses fantasmes morbides, elle s’aventure dans des zones d’ombres pour retrouver le dernier morceau du casse-tête qu’est cette affaire. Film d’ouverture. Première Nord-Américaine.
La 27e édition se clôturera avec We are zombies du collectif de cinéastes québécois RKSS, le 9 août prochain. Inspiré de la bande-dessinée Les Zombies qui ont mangé le monde de Jerry Frissen, We are zombies met en vedettes Megan Peta Hill (Riverdale), Alexandre Nachi (1991) et Derek Johns (The Boys) dans une comédie d’horreur où les humains tentent de cohabiter avec des zombies inoffensifs. Après le succès du film Turbo Kid, présenté à Sundance et dont le long-métrage avait bénéficié du soutien du marché de Fantasia, le trio Road Kill Superstars (RKSS) revient avec sa nouvelle œuvre et, aussi, donnera également, dans le cadre du marché Frontières, une classe de maître modérée par Andrew Mack, journaliste à Screen Anarchy.
Cette année, Nicolas Cage brillera sur les écrans de Fantasia dans le film Sympathy for the devil de Yuval Adler. À cette occasion, l’acteur recevra les plus grands honneurs du festival Fantasia avec un Prix de Carrière honorifique, en reconnaissance de sa capacité à donner vie à des personnages fascinants et de son aura auprès du public. Après plus de 40 ans de carrière au cinéma, Nicolas Cage s’est distingué en offrant des performances et des personnages inoubliables que ce soit dans des drames tels que Leaving Las Vegas, des comédies comme Vampire’s Kiss, des films d’action tels que Face/Off ou encore des thrillers comme Mandy.
Les Fantastiques Week-ends du Cinéma québécois sont de retour tous les weekends dans le cadre du Festival International de Films Fantasia. Célébrant le cinéma de genre québécois dans son expression la plus complète et dans toute sa diversité, en fiction et documentaire, en animation ou en prise de vues réelles, ces longs-métrages et les courts-métrages d’ici seront présentés au Cinéma du Musée et à la Cinémathèque québécoise.
Au total, on parle de 8 longs-métrages et de plus de 80 courts.
Les longs métrages sont : Emptiness, dernière réalisation de Onur Karaman (Respire). Pour son quatrième long-métrage, le réalisateur met en vedette Stéphanie Breton dans le rôle de Suzanne, dont le mari est porté disparu; le public pourra aussi découvrir Max Funk : pour ton funk seulement réalisé par Alexandre Dubois, Alexandre B. Lampron, Guy Chagnon et Benoît Ash, un film perdu dans un disque dur et retrouvé par Benoit Ash. Véritable OVNI humoristique aux doublages approximatifs et aux numéros musicaux absurdes Max Funk sera assurément un incontournable du festival; Y’a une étoile de Julien Cadieux, un documentaire qui présente un portrait de la communauté queer d’Acadie, qui mélange des personnages colorés à d’impressionnants numéros musicaux basés sur l’œuvre d’Angèle Arsenault; également au programme : tOuch, première réalisation de Todd Max Carey. Deuxième documentaire de la sélection, le film explore la communauté kink et dresse un portrait franc et décomplexé de multiples intervenants qui viennent parler de leurs expériences.
Aussi au programme, Les chambres rouges de Pascal Plante présenté en ouverture du Festival le 20 juillet, Richelieu de Pierre-Philippe Chevigny et deux films présentés en première mondiale Irlande cahier bleu d’Olivier Godin et The sacrifice game de Jennifer Wexler.
Du côté des courts métrages, notons le retour des cinéastes favoris des festivaliers avec entre autres Virga de Jean-François Leblanc; Nu de Olivier Labonté-Lemoyne ou encore Pacific Bell de Sandrine Bécharde.
Avec plus de 200 courts métrages, il serait un peu long de vous présenter la liste complète. Mais nous prendrons tout de même quelques lignes pour vous donner un survol. En plus de présenter certains films avant des longs métrages, Fantasia propose 13 (oui, oui, 13) programmes.
Notons les programmes Fais-moi peur Fantasia, qui se veut une anthologie internationale de courts-métrages horrifiques à l’humour mordant; Born of a woman 2023, une présentation annuelle de Fantasia de visions intimes d’autrices de genre revient avec huit œuvres extraordinaires de six pays; Expérimentations celluloïdales 2023, un rendez-vous avec des formes, des couleurs, de la poésie, dans un voyage celluloïdal vous conduisant directement du rêve éveillé au cauchemar fiévreux; Délire collectif, qui examine des zones étranges et troublantes à travers des films produits en marge des courants dominants; Pinoy party, présentant cinq cinéastes émergents des Philippines; et bien plus encore.
Parmi les titres qui viennent bonifier la programmation de cette 27e édition, soulignons la première Nord-Américaine du film Les rascals, du réalisateur français Jimmy Laporal-Trésor, dont le premier long-métrage plonge dans les années 1980, à Paris, pendant la montée du mouvement skinhead; Fantasia présentera aussi en première Nord-Américaine et en compétition pour le Cheval Noir Tiger Stripes de la réalisatrice malaisienne Amanda Nell Eu, film d’horreur sur le passage à l’âge adulte, récipiendaire du Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes cette année.
Le public pourra également profiter de nombreuses primeurs pendant les trois semaines de festival dont Apocalypse clown de George Kane, une comédie d’horreur irlandaise sur une troupe de clowns ratés; Pandemonium du réalisateur Quarxx, spécialiste de l’épouvante, de retour à Fantasia après avoir remporté le prix du jury pour le meilleur court-métrage international en 2016; Sand land du mangaka japonais Akira Toriyama, auteur du célèbre manga Dragon Ball, dont l’adaptation de la série du même nom sera présentée en première canadienne; une rétrospective mettant à l’honneur le cinéma de la Corée-du-Sud des années 90 au début des années 2000 en projetant des œuvres uniques comme Peppermint candy de Lee Chang-dong, la comédie dramatique Chilsu and Mansu de Park Kwang-su ou Io island du réalisateur Kim Ki-Young.
Tout au long du festival, l’équipe du Petit Septième vous offrira des critiques sur les films qui y seront présentés. Ne manquez rien de Fantasia en nous suivant religieusement!
Bande-annonce du festival
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