C’est parti pour Huluween 2022. On commence avec 3 films tournés aux États-Unis et un tourné en Angleterre.
Une fille américaine d’origine chinoise fait face à son intimidateur raciste avec l’aide du Nian, une créature mythologique censée manger les mauvais enfants.
Après avoir participé à plusieurs films en tant qu’actrice ou technicienne, Michelle Krusiec propose son premier film en tant que réalisatrice/scénariste. On peut dire qu’elle aura su profiter de son expérience.
Cette première œuvre montre une excellente maîtrise du langage du cinéma, mais surtout une belle créativité. En mélangeant folklore chinois et culture américaine, elle propose un film visuellement magnifique et au scénario efficace. Le personnage de la grand-mère pourrait être un peu plus travaillé, mais les autres personnages sont exquis. Il faut aussi souligner le talent de la jeune actrice. Elle réussit à amener une grande crédibilité à son personnage.
Au milieu d’une rupture violente, Jenny — une vagabonde — rencontre une présence dans les bois qui les pousse à se retourner contre leur partenaire.
Après avoir vu son premier court métrage, Chaperone, être projeté à Sundance, Sam Max revient avec une relecture du film de vampire ou des créatures des bois. Ici, Max nous offre un film décadent, dans lequel les actrices sont efficaces et où le sang se dévore à grands coups de dents.
Sans artifices, mais avec une réalisation soignée, Max réussit à surprendre le spectateur et, surtout, à l’amener à espérer que le personnage principal tourne mal. Voici un 10 minutes bien investi.
Après être sorti du placard en tant qu’homosexuel, un garçon de 15 ans doit se battre pour sa vie lorsque ses parents réagissent avec une acceptation « d’un autre monde ».
Snatched est un parfait mélange entre humour et horreur. Les personnages des parents (une fois possédés) sont des caricatures hilarantes, alors que les jeunes sont d’un réalisme qui détonne avec le reste. Mais lorsque les adultes se mettent à être un peu trop insistants dans leur acceptation, le récit prend une tournure effrayante. D’ailleurs, la scène du poignet est douloureuse à regarder.
En utilisant une image un peu kitch, et en caricaturant juste assez, Schwartz offre un film à ne pas manquer.
Lorsqu’un fonctionnaire blanc rend visite à la famille de sa petite amie nigériane pour demander la bénédiction du père, il est forcé d’affronter les ténèbres cachées dans son histoire.
Ouf! Si tous les films qui tentent de faire comprendre aux « blancs » où est le problème lorsqu’on veut oublier le passé et focusser sur le présent ressemblaient à NZU, les choses risqueraient d’évoluer beaucoup plus vite.
Ce court métrage est simplement terrifiant. Les acteurs sont exceptionnels, surtout ceux qui jouent Amish et le père. L’image est lumineuse tout en étant sombre. Les teintes froides de l’introduction cèdent la place à des images plus chaudes pour les scènes plus intenses.
Puis il y a l’idée de la cérémonie. Il y a quelque chose de terrorisant dans les cérémonies provenant du folklore africain. Surtout pour ceux qui, comme moi, ne les connaissent pas vraiment. Morgan a réussi à faire un film puissant en quelques minutes, sur le racisme et la réconciliation. À voir absolument!
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