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Bacalà – A Fish Out of Water a commencé comme une aventure sur l’anthropologie de la recherche alimentaire où un jeune chef italien à succès était déterminé à découvrir l’origine de l’une des recettes culinaires italiennes les plus emblématiques – la morue séchée, également connue sous le nom de Bacalà. La valeur d’une recette n’est pas seulement une question de goût. Il ne s’agit pas seulement des ingrédients utilisés pour la fabriquer. Son point central est également l’importance de ce qui se passe en cours de route; qui nous rencontrons, ce que nous apprenons.
Envie de planifier des vacances parfaites? N’oubliez pas d’apporter votre dériveur et votre chien, bien sûr! D’autre part, il n’est pas recommandé de réserver accidentellement la même maison avec deux inconnus. Dans le film Odio l’estate, Giovanni et Giacomo, deux étrangers, partent pour les vacances d’été, mais se croisent bientôt malgré leurs vies très différentes. Un homme extrêmement organisé et pointilleux qui fait face à la faillite, un médecin prospère aux prises avec un fils traversant une crise pré-adolescente et un hypocondriaque avec un chien nommé Brian et une passion pour Massimo Raniero, se rencontrent par hasard sur une petite île de la Côte italienne partageant la même plage, la même mer et la même maison louée. Le choc entre les trois personnages est inévitable et hilarant.
« – Voleur, Dieu te regarde.
– Dis-lui de regarder dans l’autre direction. »
En 2019, l’église d’un petit village en Sicile organise une crèche de Noël. Valentino, un prêtre traditionaliste sur qui on peut généralement se fier, mais qui prie en premier et agit ensuite est en charge du projet. Salvo, un misérable voleur égoïste qui a l’intention de voler la statue de l’enfant Jésus pour ensuite la vendre pour de l’argent auditionne pour le rôle de St. Joseph. Après le vol de la statue, Salvo est poursuivi par Valentino dans les marais. Les deux protagonistes sortent des buissons, et se retrouvent au milieu du désert palestinien à l’époque de la naissance de Jésus. Suite à leur détention par des soldats romains, les deux réalisent qu’ils doivent travailler ensemble pour aller à la recherche de la Vierge Marie. Seulement un miracle pourra peut-être les aider à retrouver leur chemin vers la maison.
Le dernier film des célèbres comédiens, Ficarra e Picone, Il primo Natale, est une comédie familiale — mais satirique — qui pousse la réflexion et qui fera sûrement réagir le public. C’est un film léger, mais agréable.
Le film de Ficarra et Picone sera certainement plus apprécié par les gens qui connaissent la religion catholique. Les gags et les personnages sont tous tirés de la mythologie religieuse et, donc, le spectateur qui n’y connait rien sera quelque peu perdu. Ce n’est évidemment pas un problème pour le public italien, mais au Québec ça pourrait poser problème.
Cela dit, l’intrigue tourne autour de la recherche de Jésus et de la Vierge. Et c’est là les moments les plus drôles. Le pauvre Valentino ne comprend pas que les gens qui vivent à l’an 0 n’ont aucune idée de ce qu’il raconte. Et tout y est : l’enfant, l’âne et le bœuf, les Rois Mages, Hérode, Joseph, Marie, et tous ceux que vous pouvez imaginer.
Salvatore Ficarra et Valentino Picone ont initié leur carrière en tant que trio de comédie avec Salvatore Borrello dans leur spectacle Chiamata Urbana Urgente en 1993. Après le départ du groupe de Borrello en 1998, les deux sont devenus Ficarra e Picone, et ont acquis une grande réputation en participant à l’émission de télévision italienne primée Zelig. Le duo a fait ses débuts en tant que réalisateurs avec le film Chiedimi se sono felice (2000), et en tant qu’acteurs dans Nati stanchi (2002). Ils ont passé les deux dernières décennies à faire des films ensemble.
Avec Il primo Natale, ils offrent un film qui n’est pas à se jeter par terre, mais qui fait bien sourire. Il s’agit du parfait petit film familial qu’on regarde pendant les fêtes de fin d’année.
Une chose est sûre. Dans ce long métrage, les réalisateurs ont su s’entourer d’un groupe d’acteurs talentueux. Souvent, dans les comédies « des fêtes », en dehors des 2 ou 3 acteurs principaux, personne ne ressort. Mais ici, les personnages et leurs interprètes sont solides. Je pense entre autres à Giacomo Mattia en Isaac et à Roberta Mattei en Rebecca. Je pourrais ajouter que les enfants sont vraiment bons, surtout la jeune Giovanna Marchetti (Sara). Il n’y a qu’Hérode qui est un peu faible. Malheureusement, c’est une fois de plus le méchant qui rend un film de famille moins bon.
Quoi qu’il en soit, Il primo Natale se laisse regarder. Il saura plaire à toute la famille. À noter que la version offerte par ICFF at Home est en italien avec sous-titre anglais. Ça peut réduire les chances de le regarder en famille…
Note : 7/10
Bande-annonce
Titre original : Il primo Natale
Durée : 105 minutes
Année : 2019
Pays : Italie
Réalisateur : Ficarra et Picone
Scénario : Ficarra et Picone, Nicola Guaglianon et Fabrizio Testini
© 2023 Le petit septième