Pleins Écrans 2025 - Jour 4 - Carte blanche - Une

[Plein(s) Écran(s)] 2025 | Jour 4 – Carte blanche

C’est dimanche! Et le dimanche, à Plein(s) Écran(s), c’est la carte blanche. 

Cette année, le Brussels Short Film Festival (BSFF) offre une carte blanche célébrant toute la beauté du cinéma belge avec une sélection de courts métrages créatifs, drôles et émouvants.

Les films de la Carte blanche

Avec Thelma (Raphaël Balboni et Ann Sirot) – Belgique | 14 minutes

Les parents de la petite Thelma sont coincés en Islande suite à l’éruption d’un volcan. En attendant, Jean, Vincent et Thelma vivent sous le même toit.

Avec Thelma

Avec le court métrage Avec Thelma, Raphaël Balboni et Ann Sirot proposent un film mignon sur ce que peut vivre un couple sans enfant qui se retrouve soudainement à s’occuper d’un enfant à temps plein.

En mélangeant l’humour et le réalisme, le duo réussit à montrer comment un adulte peut soudainement se sentir désemparé devant un enfant. Car soyons honnête, on a beau aimer les enfants, s’occuper d’un enfant n’est pas inné. On se pose des questions, on hésite et on a parfois envie de dormir plutôt que de se lever pour consoler un enfant qui pleure. 

En mettant en scène un enfant d’environ 2 ans, le duo de réalisateurs peut jouer avec une large variété de situations puisqu’à cet âge, beaucoup de choses se passent chez l’enfant. L’apprentissage de la propreté, le langage qui commence à se diversifier, les nuits qui ne sont pas toujours faciles et le désir de bouger sont bien représentés ici. 

Le trio (incluant la petite Thelma) est excellent et la chimie passe complètement. La représentation de l’insécurité du parent (ou dans ce cas-ci des oncles/gardiens est bien représentée. 

Le résultat est un film simple, doux et réussi.

Alice et les soleils (Théo Degen & Charlotte Muller) – Belgique | 24 minutes

Alice était en vacances au bord du Lac Léman. Elle se faisait chier jusqu’au jour où elle a rencontré Zack dans les champs de soleil.

Alice et les soleils

Avec Alice et les soleils, Théo Degen et Charlotte Muller offrent un film doux, sur les premières amours, ceux qui se développent pendant les vacances d’été, entre deux moments d’ennui.

Filmé en pellicule, ce film mélange réalisme et surréalisme, alors que les deux adolescents se rencontrent dans leurs rêves et dans la réalité, en alternance. Par moment, le film manque un peu de clarté, mais la beauté du moment compense les faiblesses. 

Sans être extraordinaires, les acteurs s’en sortent plutôt bien. On ressent assez bien les sentiments amoureux ressentis par la jeune adolescente, alors qu’elle découvre ce qu’est l’amour. On comprend qu’elle n’a pas le courage de dire ses sentiments, comme on le voit si souvent dans la réalité. 

Plusieurs gros plans sont utilisés pour transmettre l’émotion au spectateur. Au final, Alice et les soleils est une belle réussite. 

Si-G (Frederike Migom) – Belgique | 16 minutes

Quand le rappeur Zwangere Guy décide de faire une chanson avec Si-G, son rêve de devenir rappeuse se rapproche de façon inattendue.

SI-G

Avec Si-G, Frederike Migom propose un documentaire montrant que ce n’est pas parce qu’on n’est une élève à besoins particuliers qu’on ne peut pas avoir des rêves et travailler pour y parvenir.

L’histoire de cette adolescente est inspirante et bien narrée, ce qui permet au spectateur de facilement s’identifier et embarquer dans le récit. Car même s’il s’agit d’un documentaire, il y a un récit qui mène le spectateur à découvrir cette artiste qui semble avoir quelque chose à dire. 

En passant de séquences d’entrevues à des séquences de rap, la réalisatrice donne un bon rythme à son documentaire. On se retrouve ainsi avec une œuvre efficace qui permet au spectateur de défaire certains préjugés.

Voyage en amnésie (Anouk Kilian-Debord) – Belgique | 5 minutes

Alors qu’il vit la première neige depuis son amnésie, Loïc erre, complètement absorbé par des sensations oubliées.

Voyage en amnesie 4

Avec Voyage en amnésie, Anouk Kilian-Debord offre un film joli, mais pas très clair. Pour moi, lorsque c’est nécessaire d’avoir le résumé pour comprendre un peu ce qui se passe, c’est que le film manque de clarté. 

J’ai toujours beaucoup de respect pour les gens qui créent en stop motion. C’est un processus qui demande beaucoup de patience et de travail. Et d’un point de vue technique, ce court métrage est excellent. C’est au niveau de l’histoire que le bât blesse. 

Mais la réalisatrice a du talent, et je serai curieux de voir ce qu’elle fera ensuite.

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