Pleins Écrans 2025 - Jour 1 - Une

[Plein(s) Écran(s)] 2025 | Jour 1

C’est aujourd’hui que commence le festival Plein(s) Écran(s) 2025. Il s’agit déjà de la 9e édition du festival de courts métrages en ligne, qui doit commencer à se demander s’il doit continuer à rouler en partenariat avec Meta… 

Mais ça, c’est une autre histoire. On regarde ce qui est diffusé en ce 23 janvier 2025, premier jour du festival. 

Compétition officielle

Bail bail (Sandrine Brodeur-Desrosiers) – Québec | 13 minutes

Après avoir signé un nouveau bail, deux colocs de longue date s’aperçoivent que leur nouvelle proprio va les évincer illégalement.

Bail bail

Avec Bail bail, Sandrine Brodeur-Desrosiers propose une comédie d’action sur un sujet chaud, l’évincement des locataires par des propriétaires à l’argent qui veulent démolir pour bâtir des condos. 

La comédie est souvent un bon genre pour dénoncer des situations sans que ce soit trop menaçant. Dans ce cas-ci, on a un scénario solide qui, malgré quelque faiblesse, remplit pleinement les promesses. On rit, on a de l’Action et on a une fin surprenante. Quoi demander de plus.

Un trou dans la poitrine (Alexandra Myotte et Jean-Sébastien Hamel) – Québec | 11 minutes

Le temps d’une journée d’été caniculaire, Zoé et son petit frère Théo devront crever l’abcès de leur relation pour ne pas se perdre l’un l’autre.

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Gracieuseté de Traveling

Avec Un trou dans la poitrine, Alexandra Myotte et Jean-Sébastien Hamel offrent une animation touchante sur le deuil et la maladie. Plutôt que de répéter les mots de ma collègue, je vais vous proposer de suivre le lien et d’aller lire la critique de Un trou dans la poitrine qu’a écrit Lizanne.

Zug island (Nicolas Lachapelle) – Québec | 22 minutes

Un preneur de son se rend sur le complexe industriel de Zug Island, afin de trouver l’origine du Windsor Hum.

« That’s why you call that a dream. So I don’t dream. That’s what I do. »
[C’est pour ça que t’appelles ça un rêve. Donc j’rêve pas. C’est ce que je fais.]

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Crédit – F3M et Nicolas Lachapelle

Avec Zug Island, Nicolas Lachapelle offre un documentaire proche de l’enquête, à la recherche d’un bruit. Mais en réalité, c’est le portrait d’une population, d’un lieu, d’un endroit qui fut. Comme le dit un des hommes que le réalisateur interview, c’est là que meurt les rêves. 

Ce documentaire présente non seulement une enquête intrigante, mais aussi un portrait sociologique. On découvre un endroit où la flamme pétrolifère ne s’éteint jamais et où le niveau de pollution décime la population. Ceux qui y vivent toujours sont ceux qui n’ont pas su partir à temps. 

Ce film est étonnamment touchant et pour n’importe qui qui s’intéresse aux enjeux écologiques, il est fâchant. Comment peut-on avoir, en 2024, des endroits comme ça? Les gens y sont pauvres et malades, parce qu’on a donné, à une certaine époque, des droits de mort sur les habitants de par la pollution. Ça rappelle un peu ce qui se passe ici dans le coin de Rouyn Noranda avec la fonderie Horne.

Impression(s)

Les fleurs sauvages (Rodolphe Saint-Gelais et Thierry Sirois) – Québec | 6 minutes

À travers un message téléphonique détaillé, un homme explique à son interlocuteur comment utiliser son tracteur à gazon.

Les fleurs sauvages

Avec ce court métrage, le duo de réalisateur propose un film qui ressemble presque à un tutoriel pour l’utilisation d’un tracteur, avec des dessins en 2D et en noir et blanc. C’est sur une narration monotone que les explications sont fournies.

La narration passe, en quelque sorte, par une ribambelle de personnages. Au départ, c’est une main qui explique le fonctionnement du tracteur, jusqu’au moment où on se déplace un peu plus loin pour que le narrateur change et devienne une fleur, un enfant ou un adulte. 

Le résultat est un film morne qui donne envie de rapidement passer à autre chose.

***

On se voit demain pour le jour 2!

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