« This is awesome! »
[C’est génial!]
Une galerie de professionnels macabres, dont des acteurs, des réalisateurs, des scénaristes, des compositeurs et des artistes des effets spéciaux, s’appuient sur leurs connaissances uniques pour répondre aux grandes questions : quels sont les films incontournables dans les nombreux sous-genres de l’horreur? Quel est l’attrait des tropes d’horreur et comment les cinéastes d’aujourd’hui subvertissent-ils nos attentes? Quelle forme prend l’horreur dans les pays en dehors des États-Unis? Les réponses englobent l’ampleur des cauchemars que nous regardons pour nous divertir.
Horror’s Greatest est une plongée en profondeur dans tout ce que nous aimons dans l’horreur, des nouveaux regards sur les classiques à la découverte de dizaines de trésors cachés. Cette série a quelque chose à offrir aux vrais amateurs de films d’horreur.
La série originale Shudder, qui comprend des entretiens avec David Dastmalchian (Late Night with the Devil), Joe Hill (Locke & Key, NOS4A2), Tom Holland (Fright Night, Child’s Play), Jenn Wexler (The Sacrifice Game, The Ranger), Dewayne Perkins (The Blackening), Jonah Ray Rodrigues (Destroy All Neighbors), Gigi Saul Guerrero (Satanic Hispanics, El Gigante), Alex Winter (Destroy All Neighbors), Jordan Vogt-Roberts (Kong: Skull Island), Tananarive Due (Horror Noire), Swanthula et Dracmorda Boulet (The Boulet Brothers Dragula), est divisée en 5 épisodes, comportant chacun un thème précis.
Cet épisode traite des thématiques et des idées qu’on retrouve dans presque tous les films d’horreur. Il s’agit d’un premier épisode qui met bien la table pour le reste de la série.
Et c’était peut-être l’épisode que j’ai le plus aimé. Les fans d’horreur le savent, le cinéma d’épouvante nous repasse encore et encore les mêmes thèmes et les mêmes clichés. Mais ce n’est pas pour autant une mauvaise chose. Parfois, soyons honnêtes, on regarde un film d’horreur en désirant ces clichés. Et ce n’est pas parce qu’un cliché est utilisé que le film ne nous surprendra pas.
Cet épisode réussit à bien montrer cette facette et ses deux visages. Oui, il y a des clichés qui ont été vraiment mal utilisés parfois (on peut penser aux fameux ados aux hormones dans le tapis), mais aussi aux tournures imaginatives que certains réalisateurs utilisent afin de surprendre les spectateurs avec ces supposés clichés.
Ce deuxième épisode met l’emphase sur les monstres géants qu’on retrouve dans le cinéma d’horreur, mais aussi de science-fiction. Moi qui n’aime pas vraiment ce style de films, j’ai tout de même adoré ce deuxième épisode.
Évidemment, qui dit monstres géants dit : Godzilla. Et ce géant obtient une grande place dans Horror’s greatest : giant monsters. J’en profite pour vous vendre un petit scoop. Samuël prépare quelque chose de spécial sur ce grand lézard atomique. Vous verrez ça dans les prochaines semaines.
Dois-je vraiment décrire ce qu’on voit ici?
Les vrais amateurs de cinéma d’horreur savent que les Japonais sont parmi (sinon les premiers) les meilleurs pour faire des films effrayants. Ils savent jouer avec les thèmes, les styles et surtout avec la tête du spectateur. Ils n’ont pas peur d’aller là où les autres n’osent pas se rendre.
Dans ce troisième épisode, on passe à travers les classiques du cinéma japonais d’épouvante, allant des films des années 50 jusqu’aux plus contemporains, comme la saga Sadako.
Le cinéma d’horreur et les comédies font souvent bon ménage. Un peu de rires va détendre le spectateur avant de le faire sursauter et l’effrayer de nouveau. Et ce style de film n’a rien de nouveau.
Ici encore, on passe à travers les époques pour passer un peu plus de temps sur ce qui sont probablement les deux meilleurs films d’horreur comique de tous les temps : Evil dead 2 et Shaun of the dead. Juste avec ces deux films, les producteurs auraient pu faire un épisode complet.
Mais ne vous en faites pas, on nous offre plusieurs autres titres que vous voudrez certainement mettre sur votre liste de films à voir.
Ici, on traverse l’univers des adaptations des romans de Stephen King. Je dois avouer que je n’avais pas particulièrement envie de voir ce dernier volet. Je ne suis pas un fan du « maître de l’horreur ». Mais ça m’a permis de découvrir et de me rappeler que certains films que j’ai adorés sont effectivement des adaptations des romans de King.
D’ailleurs, petit fait amusant, The Shining est adapté d’un roman de l’auteur, mais c’est aussi une des adaptations que Stephen King déteste le plus. Au final, c’est un autre épisode vraiment plaisant à regarder.
Soyons honnêtes… Cette série s’adresse réellement aux amateurs du genre qui ont vu beaucoup de films d’horreur. Les vrais fans y trouveront leur compte. On se promène entre souvenir et découvertes.
Pour ceux qui ont aimé les plus récents films mettant en scène Godzilla, ça leur donnera envie de voir certains des vieux films du monstre japonais. Pour ceux qui ont adoré Shaun of the dead, ils auront certainement envie de découvrir Evil dead. Vous comprendrez que ces 4 titres ne sont que quelques exemples parmi la grande diversité qu’on présente dans la série.
Pour moi, ce fut non seulement l’occasion de me remémorer certains moments de pur bonheur (ou devrais-je dire de terreur), mais aussi de prendre quelques notes sur des films que je dois maintenant absolument voir. Je pense entre autres à Audition (Takashi Miike – 1999) ou encore Onibaba (Kaneto Shindoo – 1964).
La série alterne à merveille les entrevues avec certains spécialistes ou réalisateurs et les extraits de films. Et chaque fois, on nous explique pourquoi il s’agit d’un film à voir. Parfois on nous présente plusieurs points de vue. Et bien que par moment je ne suis vraiment pas d’accord avec eux, les films choisis ont tous de bonnes raisons d’y être.
Ainsi, si vous cherchez une série relaxe, qui se regarde aussi bien en soirée que lors d’un dimanche pluvieux, Horror’s greatest vous plaira. Mais c’est aussi une belle occasion d’approfondir ses connaissances si vous êtes un amateur du genre.
Et malheureusement, cette série risque de faire s’allonger votre liste de films à voir.
Les cinq épisodes durent environ 55 minutes et se dévorent. Mes épisodes préférés sont probablement le premier et le troisième. Mais les autres sont tout aussi intéressants et agréables à regarder.
Maintenant, je dois partir à la recherche de ces films que j’ai ajoutés à ma liste…
Bande-annonce
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