La programmation de cette année se compose de 22 longs métrages provenant de 26 pays et de 9 courts métrages réalisés par certaines des meilleures voix émergentes du Canada. Avec un mélange de drames politiques, de documentaires et d’histoires d’amour réconfortantes, le festival de cette année a quelque chose à offrir à tous les types d’amateurs de cinéma. Nouveauté cette année, le BMFM projettera les œuvres de 10 créateurs numériques dans le cadre d’un partenariat unique avec le Buffer Festival, qui se spécialise dans la sélection de créateurs et de conteurs acclamés sur YouTube et TikTok.
En plus d’offrir au public une solide programmation, le BMFM accueillera également un forum créatif de trois jours réunissant certains des plus brillants esprits de l’industrie du cinéma et de la télévision, ainsi que de l’espace numérique. Du jeudi 30 mai au dimanche 2 juin 2024, le festival va au-delà du grand cinéma avec des événements, des fêtes, des divertissements, des aventures en plein air et des apparitions des favoris du cinéma, de YouTube, de TikTok et bien plus encore.
Liste des longs métrages au programme
Àma Gloria, réalisé par Marie Amachoukell (France)
Il s’agit peut-être de l’histoire d’amour la plus précieuse de l’année : D’un côté, Gloria, une aide-soignante d’âge mûr originaire du Cap-Vert qui a deux enfants au pays. D’autre part, Cléo, une Parisienne pleine d’entrain, âgée de six ans.
Banel & Adama, réalisé par Ramata-Toulaye Sy (France, Sénégal, Mali, Qatar)
Banel ne supporte pas d’être séparée de son amant, Adama, même pour quelques heures. Mais sa passion et son défi inquiètent les anciens, et la sécheresse qui consume leur village ressemble à une malédiction…
Call me dancer, réalisé par Leslie Shampaine, Pip Gilmour (USA) ** Film de la soirée d’ouverture
Billy Elliot rencontre Slumdog Millionaire… pour de vrai. Ce « Billy Elliot de la vraie vie » est l’histoire remarquable du fils d’un chauffeur de taxi de Mumbai qui est déterminé à poursuivre ses rêves et à devenir danseur – d’autant plus lorsque son professeur exigeant l’initie au ballet…
Chuck Chuck Baby, réalisé par Janis Pugh (UK)
Cette comédie musicale galloise pleine de bonne humeur transforme le réalisme social morne en une fabuleuse ode à l’amour. La vie déprimante d’Helen est transformée par le retour de Joanne, une ancienne flamme datant de leur lointaine époque scolaire.
Close your eyes, réalisé par Víctor Erice (Espagne, Argentine)
Vingt ans après la disparition de sa star en plein tournage, Miguel, cinéaste à la retraite, accepte de rouvrir le mystère pour une émission de télévision… Il a besoin d’argent, et il est prêt à faire les comptes. Un chef-d’œuvre tardif du réalisateur de Spirit of the Beehive, Victor Erice.
COPA 71, réalisé par James Erskine, Rachel Ramsay (Royaume-Uni, Mexique)
Entremêlant des interviews contemporaines à de copieuses archives d’actions de football sur le terrain et à des reportages haletants, voici l’histoire révélatrice du tournoi que le monde a oublié, la première Coupe du monde féminine non sanctionnée.
Girls will be girls, Shuchi Talati (Inde, France, Norvège)
Primé à Sundance, ce premier film sensible est un drame inhabituel sur le passage à l’âge adulte, car il brosse un portrait nuancé et sympathique de la dynamique mère-fille dans une culture sexuellement répressive; il ne va pas là où on l’attend.
Green Border, réalisé par Agnieszka Holland (Pologne, France, République tchèque, Biélorussie)
La réalisatrice polonaise Agnieszka Holland a réalisé un film féroce et chargé d’émotion sur le traitement brutal des réfugiés arrivant de Biélorussie par la frontière terrestre. Il s’agit d’une dénonciation véhémente du fascisme renaissant et d’un cinéma tout à fait convaincant.
The Gulspång Miracle, réalisé par Maria Fredriksson (Suède)
May et Kari sont stupéfaites de rencontrer une sœur aînée qu’elles croyaient décédée depuis des décennies. Mais ce n’est que la première d’une série de révélations et d’inversions surprenantes dans un documentaire époustouflant qui laissera le public bouche bée.
Happy clothes: a film about Patricia Field, réalisé par Michael Selditch (États-Unis)
Un aperçu sincère du processus créatif, de la vie et de la carrière extraordinaires de la costumière Patricia Field (Sex and the City ; The Devil Wears Prada), lauréate d’un Emmy Award.
If only I could hibernate, réalisé par Zoljargal Purevdash (France, Mongolie)
Par des températures glaciales dans une banlieue pauvre de la capitale de la Mongolie, Ulzii, 15 ans, s’occupe de ses deux jeunes frères et sœurs tout en étudiant pour obtenir une bourse d’études en sciences.
In the land of the brothers, réalisé par Alireza Ghasemi, Raha Amirfazli (Iran, France, Pays-Bas)
Ce film à l’intrigue intelligente — primé à Sundance — retrace l’histoire d’une grande famille afghane réfugiée en Iran en trois chapitres, chacun se déroulant à dix ans d’intervalle, de 2001 à 2021.
Dernier été, réalisé par Catherine Breillat (France)
L’intrépide Catherine Breillat (À ma sœur) est de retour avec un autre drame très intense sur le désir et la transgression. Anne, une avocate qui a deux jeunes filles, entame une liaison inconsidérée avec son beau-fils de 17 ans.
Madame Luna, réalisé par Daniel Espinosa (Italie, Suède)
Dans ce thriller captivant qui se déroule dans un centre de détention de réfugiés en Calabre, en Italie, Almaz (Meninet Abraha Teferi), une réfugiée éthiopienne, espère tirer un trait sur son ancien rôle d’opératrice de la pègre. Il n’en est rien.
The Missile, réalisé par Miia Tervo (Finlande, Estonie)
Laponie, 1984. Niina (Oona Airola), mère célibataire, travaille bénévolement pour le journal local afin de rembourser une dette. Mais lorsqu’elle tombe sur un article ayant de profondes implications politiques, elle est traitée comme une nuisance par tout le monde, même par son rédacteur en chef.
The queen of my dreams, réalisé par Fawzian Mirza (Canada, Pakistan)
L’extravagant festin que représente le film de Fawzia Mirza explore une relation mère-fille difficile à travers deux continents différents et trois décennies, filtrée par l’amour partagé des personnages pour la comédie musicale hindi de 1969, Aradhana.
Singing back the buffalo, réalisé par Tasha Hubbard (Canada)
Autrefois au bord de l’extinction, le bison reprend aujourd’hui la place qui lui revient au cœur des plaines nord-américaines. Ce documentaire rhapsodique de Tasha Hubbard raconte l’histoire d’un remarquable renouveau écologique mené par les peuples autochtones.
Songs of earth, réalisé par Margreth Olin (Norvège)
Ce documentaire stupéfiant et méditatif retrace une année dans et autour du fjord à couper le souffle où la réalisatrice Margreth Olin a grandi et où son père Jorgen, âgé de 84 ans, a vécu toute sa vie.
Sujo, réalisé par Astrid Rondero et Fernanda Valadez (Mexique, États-Unis, France)
Gagnant du Grand Prix du Jury dans la compétition World Cinema à Sundance, le dernier film des réalisatrices d’Identifying features, Astrid Rondero et Fernanda Valadez, trace un chemin de rédemption fragile pour le fils d’un siccario mexicain.
Situé en France en 1885 et photographié comme une peinture impressionniste prenant vie, ce sublime film gastronomique étudie le partenariat intuitif et intime entre le célèbre gourmand Dodin (Benoit Magimel) et sa cuisinière bien-aimée Eugénie (Juliette Binoche).
The teacher who promised the sea, réalisé par Patricia Font (Espagne)
Inspiré d’une histoire vraie, le drame de Patricia Font retrace une période sombre de l’histoire espagnole. En 1935, Antoni Benaiges occupe un poste d’enseignant dans un village. Mais ses idées nouvelles sur l’apprentissage indignent le prêtre local.
That they may face the rising sun, réalisé par Pat Collins (Irlande, Royaume-Uni)
John et Kate ont quitté Londres pour s’installer dans une ferme en Irlande, au grand dam des habitants. Cette rêverie irlandaise lyrique puise des sentiments profonds dans les choses de la vie quotidienne.
Courts canadiens
A good day will come, réalisé par Amir Zargara
Un lutteur professionnel d’un pays en pleine tourmente doit décider s’il veut utiliser sa tribune pour s’opposer à la tyrannie ou baisser la tête et rester silencieux.
Nix’s symphony, réalisé par Karina Xiao Loerchner
À un jeune âge, Nix, musicienne en herbe et inventrice à part entière, se voit confier la responsabilité de préserver l’héritage remarquable de sa mère.
Dans une maison isolée des Prairies, une jeune fille doit s’occuper de ses trois frères et sœurs lorsque sa mère se transforme mystérieusement en oiseau.
Sam’s town, réalisé par Tessa Oxtoby
Après la mort d’un ami d’enfance, Riley retourne chez elle pour faire face à ceux qu’elle a laissés derrière elle.
Side Launch, réalisé par Finn McLean
Au cours d’une promenade dans le passé, découvrez l’industrie touristique autrefois florissante de Collingwood, l’histoire de la construction navale et la passion de ses travailleurs bien-aimés.
Smoke break, réalisé par Lisa Robertson
Les retrouvailles inconfortables d’une mère avec sa fille révèlent comment leur lien profond s’est brisé et pourquoi il risque de rester à jamais – en morceaux.
The colours of Ontario, réalisé par Terissa Hosein
L’automne donne vie à l’Ontario avec une myriade de couleurs qui s’affichent à travers des couchers de soleil époustouflants le long de la baie Georgienne et des vues à couper le souffle.
The fabulous life of Nancy Green Raine, mise en scène par Andrea Wing
Un hommage ludique à l’une des skieuses les plus aimées du Canada.
Three trees, réalisé par Mathias Richard Horhager, Aaron Hong
Au fil des saisons, trois petits arbres apprennent à se connaître, à s’aimer et à trouver leur place dans le monde.
Projection du Buffer festival
The delivery, réalisé par Tope Babalola (Canada)
Un as de l’investigation se lance dans l’enquête sur le meurtre macabre d’un magnat millionnaire de la technologie, mais une série d’interjections d’un visiteur inattendu menace de perturber l’affaire – et la santé mentale du détective.
Miscarry, réalisé par Julie Nolke (Canada)
Un regard cru et sans complaisance sur les conséquences de la perte d’une grossesse. Dans ce court métrage, Julie Nolke explore les émotions et le chagrin d’amour qui enveloppent une femme après une perte.
How to build a restaurant on the moon, réalisé par Underknown (Canada)
Lors d’une visite sur la lune, Chase, voyageur et gastronome chevronné, hésite entre une livraison longue et coûteuse et la culture de sa propre nourriture. Pourquoi ne pas essayer les deux? Chase pourrait-il recréer son hamburger préféré? Et comment cela pourrait-il le tuer?
