« Je ne veux pas rentrer à Tokyo. »
La lycéenne Aki Amano (Rena Nounen) tente de devenir plongeuse dans la ville natale de sa mère (Kyoko Koizumi), située dans la préfecture d’Iwate. Aki est influencée par Natsu (Nobuko Miyamoto), sa grand-mère.
Avec Amachan (あまちゃん), NHK proposait une série matinale qui aura finalement été un grand succès. Ce sont aussi les débuts de Non (のん), et comme j’affectionne particulièrement cette artiste, j’ai décidé de regarder la série et de vous en parler.
La série, en plus d’être légère et amusante, présente le problème de dépopulation des villages et les difficultés vécues par les habitants du Japon rural. Amachan présente aussi une sorte de pêche très peu connue en occident : la pêche à l’oursin de mer.
Ce type de pêche se fait dans quelques endroits seulement, et est donc plutôt rare. Dans la série, la pêche se fait à la main, en plongeant dans l’eau peu profonde en bord de rivage. Et elle est pratiquée par les femmes. Ce sont les « Ama », ou ama-san. Le titre de la série vient du fait que la jeune Aki (Non) est une apprentie et que plutôt que le suffixe « san », on utilise le suffixe « chan ».
Les plongées se font donc dans une eau plutôt froide, à laquelle les femmes doivent tout d’abord s’habituer. Ici, Aki devra passer plusieurs tests avant d’avoir le droit de plonger pour cueillir les oursins. Elle devra montrer qu’elle est capable d’écouter les séniors, qu’elle peut supporter la froideur de l’eau, et surtout, qu’elle peut retenir son souffle au moins 1 minute.
Les premiers épisodes mettent l’accent sur la formation de la jeune femme.
Je dois être honnête et dire que je n’ai pas encore eu le temps de regarder la série au complet, puisque celle-ci comporte plus de 150 épisodes. Mais j’en ai vu suffisamment pour être en mesure de vous en parler.
Comme je disais, c’est cette série qui a révélée Non, alors connu sous son vrai nom, Rena Nounen. La jeune femme crève littéralement l’écran. Comme je disais plus haut, c’est après l’avoir découverte dans les films Hold me back (私をくいとめて), Ribbon et The Fish Tale (さかなのこ) que j’ai voulu en voir plus sur elle. Et quoi de mieux que la série qui l’a révélée?
Sans être la série du siècle, Amachan est parfait pour quelqu’un qui, comme moi, s’intéresse au Japon, à sa culture, et à sa langue. Par contre, il faut s’accrocher, parce que les personnages parlent beaucoup, et vite.
Les 2 ou 3 premiers épisodes ne m’avaient pas convaincu, mais à partir du 4e, la série prend son envol et devient intéressante. Et à partir du 10e, j’étais accroché. Je n’aurais jamais cru me retrouver intéressé par une série de « femmes à la maison ». Au Japon on les appelle asa-dora (あさドラ), ou drames du matin.
Franchement, la série est bien composée et se développe rapidement si on compare à ce genre d’émission que nous avons en Amérique du Nord.
Pour être totalement honnête, je ne crois pas que cette série m’intéresserait si je n’avais pas un amour du Japon. Mais elle est excellente pour quiconque veut découvrir ce pays, et une partie de sa culture.
J’ai bien l’intention de regarder les 154 épisodes. Et comme se sont des épisodes de 15 minutes, ça se regarde vraiment bien. Et il n’y a pas de pub! 😉
Bande-annonce
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