Pleins Écrans - jour 3 - une

[Plein(s) Écran(s)] 2022 — Jour 3

Nous voici rendus au troisième jour de Plein(s) Écran(s). Au programme, 4 films québécois.

Compétition québécoise

Catcalls (Anna Berezowsky et Laura Stewart)

Exploration du harcèlement de rue à l’aide de chats, de chiens et de vraies phrases que des humains ont dites à d’autres humains.

Catcalls - court

Dans leur court film, Anna Berezowsky et Laura Stewart montrent de façon humoristique ce genre de répliques vraiment pas très drôles que trop de femmes entendent encore aujourd’hui.

En utilisant l’animation et, surtout, en mettant en scène des animaux, les réalisatrices peuvent se permettre de pousser juste assez la réalité afin que ça reste vrai tout en s’assurant que ce soit percutant. L’homme est définitivement loin d’être l’animal le plus intelligent. En tout cas, certainement pas le plus respectueux.

Lune (Zoé Pelchat)

Babz Dubreuil, une ex-détenue esseulée, mais attachante, travaille comme cuisinière dans un restaurant à déjeuner en banlieue de Montréal.  Malgré sa conduite exemplaire, elle lutte pour retrouver sa place dans la société.  Sous les encouragements d’un collègue exubérant, elle trouve le courage de demander à un client séduisant d’aller dans un rencard. C’est peut-être le début de la rédemption.

Lune - court

Lune est effectivement le début de quelque chose. Malheureusement, c’est juste le début de quelque chose. Le film de Zoé Pelchat ressemble à la scène d’ouverture d’un long métrage. Et le sentiment que l’on a à la fin est donc que le film est incomplet. C’est dommage, car le personnage de Babz est intéressant et pourrait mener à une belle réflexion. 

Écume (Omar Elhamy) 

Au plus fort de la canicule, le temps se dilate pour les travailleurs d’un carwash. L’un d’eux, Hakim, est de retour au boulot après un séjour en prison. Ce qui devait être une chaude journée de retrouvailles se transforme en une ruée cauchemardesque.

Écume

Disons que Écume fait réfléchir à propos du genre d’employés qu’on est prêt à engager. Apparemment, tout le monde n’est pas prêt à accepter de perdre son emploi. 

Le court métrage d’Omar Elhamy offre autant du bon que du moins bon. La raison de cette virée est un peu… douteuse. Disons que le film gagnerait à avoir un ton plus onirique. De cette façon, le raccourci passerait beaucoup mieux. 

En contrepartie, la fin est vraiment bien écrite et bien jouée. Disons que quiconque partirait dans ce genre de plan n’aurait d’autre choix que de terminer le tout ainsi. La scène finale réussit à racheter les faibles du scénario. Et, au final, on se retrouve avec un film qui vaut le coup. 

Impression(s)

Soir de semaine (Rachel Samson) Québec

Soir de semaine est une soirée pyjama animée, faite d’observations dessinées évoquant des sentiments d’exaltation, d’humour et d’intimité propres à ces soirées.

Soir de semaine

Quoi dire de plus… Il s’agit d’un joli et très court film qui plaira à toute la famille. Et malgré sa durée de 1 minute et 50 secondes, il y a un petit punch à la fin. Une belle réussite dans un format pas évident.

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