Pleins Écrans jour 2 - une

[Plein(s) Écran(s)] 2022 — Jour 2

Ma couverture de l’édition 2022 de Plein(s) Écran(s) se poursuit avec la deuxième journée. Encore une fois, ce sont 4 films, dont 3 du Québec. 

Veuillez noter qu’il y aura aussi une projection commentée de Le danger en face, le 13 à à 19h30.

Passons maintenant aux films!

Compétition québécoise

Le danger en face (Alexis Chartrand) 

Alors qu’il observe la vie à l’extérieur de sa boutique, un barbier (Bruno Marcil) croit apercevoir celui qui en veut à sa vie et à sa famille. Confronté au danger imminent, le barbier décide de réagir.

Le danger en face

Dans le style créatif, Le danger en face est dur à battre. Mélangeant accessoires en cartons et acteurs réels, Chartrand propose un film qui ressemble à une bande dessinée violente, mais sans sang. Un film dans lequel on tire une tonne de coups de feu sans en tirer un seul, et dans lequel les éclats de sang sont remplacés par des éjections de confettis. 

L’histoire est simple : le barbier tente de trouver le plan parfait pour se débarrasser d’un homme possiblement dangereux, qui mange au restaurant d’en face. Mais trouver le plan parfait n’est pas une mince affaire. Nous découvrons donc les divers scénarios envisagés par notre personnage, le tout sur une sublime narration de Bruno Marcil. 

Après avoir vu ce film, je dois dire que le visionnement commenté est un must.

Comme une comète (Ariane Louis-Seize)

En voyage pour observer les étoiles filantes, Chloé, une adolescente taciturne, se découvre une fulgurante attirance pour le nouveau chum de sa mère.

Comme une comète

Il y a deux ans, à ce même festival, Ariane Louis-Seize présentait Les petites vagues, un film intéressant, mais qui n’allait pas assez loin. Cette année, elle revient avec le thème du fantasme féminin dans Comme une comète. Et cette fois-ci, tout y est.

L’intrigue est bien construite et la réalisatrice prend le temps de bien installer la tension entre ses personnages. Et quoi de mieux pour créer une tension qu’une adolescente amoureuse du copain de sa mère? D’ailleurs, la réalisatrice a trouvé la perle rare en Marguerite Bouchard. La jeune actrice est simplement incroyablement juste dans son personnage. 

Un film à voir. Tout simplement.

Fragments (Aline-Sitoé N’DIAYE) 

Dotée d’une grande imagination, la jeune Mery-Rose nous transporte dans son univers, ses discussions avec son grand-père et son apprentissage de la vie.

FRAGMENTS

Fragments est un joli film au message touchant. Il traite du lien entre les personnes d’une même famille, la relation avec la mort et la compréhension que peut avoir un enfant vis-à-vis de tout ça. La jeune actrice qui tient le rôle principal est particulièrement bonne et touchante. Elle montre bien la naïveté d’un enfant d’une dizaine d’années.

Certaines faiblesses rendent le film moins bon que les autres titres qui ont été présentés jusqu’à maintenant. Il y a, tout d’abord, la prise de son d’une des scènes les plus importantes du film qui fait défaut. Heureusement, il y a les sous-titres qui permettent de récupérer ce qui n’est pas clair, mais tout de même. Et il y a certains raccourcis qui sont pris afin de faire avancer l’histoire plus rapidement.

Malgré cela, il s’agit tout de même d’un film qui saura plaire.

Impression(s)

I created memories (Sammy Gadbois) — Québec

Sammy Gadbois se sert de moments croqués sur le vif pour s’interroger sur son but sur terre. Et si c’était de créer des souvenirs?

I create memories

Voici un film qui s’intègre à merveille dans une catégorie du nom de « impressions ». En effet, le court métrage de Gadbois montre ses impressions sur ce que représente la vie, sur sa recherche de sens. Il n’y a rien de très compliqué dans ce film. Et pourtant, il est très réussi. En montrant des petits moments tirés de sa propre vie, il amène le spectateur à réfléchir sur sa propre existence, sans pour autant lui donner un mal de bloc. Une très belle création s’ajoutant à la liste de Wapikoni mobile.

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