« ‘Cause you have to be able to see the future in things, Dezi. »
[Parce que tu dois être capable de voir un futur dans les choses, Dezi.]
Un saxophoniste torontois refuse de jouer après une récente tragédie. Coupant les liens avec ses anciens camarades de groupe, Dezi (Thomas Antony Olajide) est en proie à une douleur croissante à la mâchoire et aux souvenirs obsédants de son ancienne amante – une chanteuse enflammée nommée Selma (Emma Ferreira). Alors que Dezi tombe en morceaux, les lignes du passé et du présent commencent à s’estomper.
Avec Learn to Swim, Thyrone Tommy offre un drame romantique et surréaliste sur la passion, la perte et la résilience.
Dans Learn to Swim, le réalisateur a choisi d’utiliser la joue gonflée de Dezi comme moyen de référencer le présent. Ainsi, il promène le spectateur entre deux périodes de la vie du musicien. Deux périodes séparées par environ une année. Malheureusement, les changements d’époques ne sont pas très clairs au début du film, ce qui amène une certaine confusion chez le spectateur.
En contrepartie, le format carré de 1:37 du film rappelle les pochettes d’album classiques de jazz des années 50 et 60. La musique originale est un mélange de morceaux préenregistrés et de performances live. L’image est teintée de touches brunes et sépia permettant encore plus de se plonger dans cette atmosphère fifties.
Entre l’amour et la perte, la culpabilité et le chagrin, Dezi devra éventuellement assumer ses choix. On peut certainement créer des références à nos vies personnelles car qui n’a jamais eu de regrets?
Malheureusement pour le spectateur, Learn to Swim est un peu ennuyant. Cela étant dit, les amateurs de jazz seront heureux, car le film est rempli de jazz et de musique d’inspiration latine.
Note : 6.5/10
Learn to Swim est présenté au TIFF, les 11, 12, 14 et 18 septembre 2021.
Extrait
Titre original : Learn to Swim
Durée : 93 minutes
Année : 2021
Pays : Canada
Réalisateur : Thyrone Tommy
Scénario : Marni Van Dyk et Thyrone Tommy
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