Fear and Loathing in Las Vegas – Un trip casino sous acides

Fear and Loathing in Las Vegas - afficheBoudé et fortement critiqué en 1998, alors qu’il était présenté au Festival de Cannes, Fear and Loathing in Las Vegas est tout de même parvenu à acquérir le statut de film culte. C’est notamment parce qu’en dépit des apparences, ce titre est en fait bien plus profond et travaillé qu’on ne pourrait le penser au premier abord. Voici donc ce qu’il faut retenir de ce film. 

Un cadre soigneusement choisi

Comme son titre le suggère, ce film se passe à Las Vegas, un lieu qui n’a pas été choisi par hasard. Il s’agit en effet d’une ville qui symbolise avant tout la démesure, ce que l’on retrouve également dans le comportement de Raoul Duke et Maitre Gonzo, les deux protagonistes de ce film. Ces derniers décident en effet de profiter d’un séjour à Las Vegas pour essayer toutes les drogues possibles et imaginables et découvrent la ville sous un œil nouveau. Bien évidemment, ce type de comportement nous apparait rapidement comme irrationnel, ce qui est symbolisé par la réaction de la personne que Raoul Duke et Maitre Gonzo prennent en stop, qui s’enfuit rapidement, effrayé par leur comportement. Il raconte donc comment ce comportent les deux protagonistes dans les différents casinos qu’ils visitent. Fear and Loathing in Las Vegas vous donne l’occasion d’en savoir plus sur les casinos. Même si ces derniers ont de plus en plus tendance à se numériser, via les nombreux casinos en ligne, c’est tout de même un lieu qui attise de nombreux fantasmes. Ce film vous permet même de découvrir les différents jeux pratiqués dans un casino, notamment la roulette, le blackjack ou les machines à sous et que vous retrouverez sur la plupart des casinos en ligne. Certains d’entre eux permettent même de profiter d’un casino live, dans lequel vous pouvez interagir avec des croupiers par vidéo. Cela vous permet de ressentir des sensations assez similaires à celles que vous ressentiriez dans un casino physique.

Un film bien plus réfléchi qu’il ne le parait

Si au premier abord, Fear and Loathing in Las Vegas, dans lequel on retrouve notamment Johnny Depp, est perçu comme le simple trip de deux drogués, on s’aperçoit rapidement que ce n’est absolument pas le cas. C’est en effet une œuvre qui s’avère très critique envers les États-Unis, et notamment le rêve américain. Ce concept est perçu de manière très négative et apparenté à un cauchemar éveillé et sans aucune logique. De nombreuses décisions politiques américaines y sont, plus ou moins subtilement, critiqués. C’est par exemple le cas de la Guerre du Vietnam, un événement rejeté par une grande partie du peuple américain. Tout au long du film, on retrouve en effet de nombreux flashs renvoyant à cet événement tragique de l’histoire américaine. 

Las Vegas

Un film toujours actuel

Même s’il a quelque peu vieilli, ce film propose également des thématiques qui sont toujours d’actualité. C’est notamment le cas de celle de la surconsommation, qui est fortement critiquée dans Fear and Loathing in Las Vegas. Pour cela, c’est une sorte de raisonnement par l’absurde qui est utilisée. Cette œuvre part du principe que le monde devient fou et donc, que pour le supporter, il peut être indispensable de se comporter de manière totalement irrationnelle, ce que font parfaitement Raoul Duke et Maitre Gonzo tout au long du film. En outre, on peut également y retrouver une ode à la marginalisation. Les deux protagonistes de l’histoire sont en effet des marginaux et se complaisent parfaitement dans cette situation. Enfin, Fear and Loathing in Las Vegas peut simplement apparaitre comme un reflet du mal-être des membres de la Génération X, un fort sentiment de pessimisme étant présent tout au long du film.

En conclusion

Sous ses allures de simple délire psychédélique, Fear and Loathing in Las Vegas est un film bien plus complexe qu’on ne pourrait le penser. C’est en effet une œuvre très critique et engagée et qui aborde de nombreux sujets assez sensibles. C’est par exemple le cas de la politique américaine et notamment des décisions concernant la Guerre du Vietnam, mais également de la transformation du monde en une société consumériste. Il reflète également parfaitement le mal-être de la génération X tout en insistant sur le côté marginal de Raoul Duke et Maitre Gonzo, les deux protagonistes principaux du film.

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