True Fiction – Trouver l’inspiration

« Use your fuckin’ imagination! »
[Utilise ta putain d’imagination!]

True Fiction - afficheUne jeune écrivaine, Avery (Sara Garcia), obtient un emploi d’assistante pour aider son écrivain d’horreur préféré (John Cassini), mais elle se retrouve à participer à une expérience psychologique qui devient hors de contrôle.

Dans True Fiction, Braden Croft nous amène dans les sombres profondeurs de l’âme d’un écrivain à la recherche de l’inspiration. Un thriller d’horreur efficace.

Film de genre efficace

True Fiction - Film de genre efficace
Caleb Conrad (John Cassini)

True Fiction est, à défaut d’être grandiose, poignant. Il est de plus en plus rare qu’on trouve de bons films d’horreur. On nous refait constamment des remakes de films des années 80 ou on nous garroche des merdes qui ne font ni peur, ni ne nous excitent. Sans oublier ceux avec les scénarios qui ne se tiennent même pas. Au moins le film de Croft captive.

Pour réussir son film, le réalisateur n’a pas eu à renouveler le genre ou même à utiliser des lieux ou des techniques originales. Il a plutôt choisi la simplicité : un lieu, 4 personnages, et du fantasme. Qui n’a pas rêvé de rencontrer son auteur préféré? Ici, Avery réalisera que son idole n’est peut-être pas aussi sympa qu’elle l’imaginait. Et lui réalisera que tout a un prix. Même la gloire. 😉

Car, après quelques jours de tests psychologiques sur sa jeune assistante, se développe une joute violente entre les deux personnages. Croft réussit à créer une ambiance glauque et réaliste malgré certains manques en ce qui concerne la crédibilité. 

Pas toujours crédible

True Fiction - Pas toujours crédible
Caleb et Avery (Sara Garcia)

Comme on peut facilement s’en douter lorsqu’on commence un film d’horreur, le scénario est truffé de trucs qui ne sont pas toujours crédibles. Certains passent bien, alors que d’autres accrochent vraiment. Dans True Fiction, on s’en tire bien. 

La seule chose qui m’a réellement accroché c’est que le chauffeur qui amène la femme de 20 ans au chalet lui retire son cellulaire sans que celle-ci ne proteste. Il me semble que je n’aurais pas laissé un inconnu partir avec mon téléphone sous prétexte qu’il faut éviter les déconcentrations. Sinon, il y a les classiques du genre : comment est-ce possible de manipuler les hasards de façon aussi efficace? Comment les « méchants » peuvent-ils se déplacer aussi silencieusement? Et pourquoi ne pas simplement se sauver?

Mais, soyons honnête, ce genre de détails, on choisit de les accepter lorsqu’on se lance dans le visionnement d’un film d’horreur.

Mais encore…

Il y a de jolis clins d’œil dans ce film. Le plus flagrant est celui à The Shinning, avec la vieille dactylo et l’auteur qui s’exile pour réussir à écrire. Sans oublier les meurtres et la folie.

Au final, True Fiction est un bon divertissement. C’est un film qui saura vous tenir sur le bout de votre siège, ou bien caché sous vos couvertures. Un film à regarder à deux, question d’avoir une personne avec vous pour aller voir quels sont ces bruits étranges dans votre maison.

Note : 7/10

Visionnez la bande-annonce :

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