Plein(s) Écran(s) n’est pas fini. Je poursuis avec 3 autres films qui sont présentés aujourd’hui.
Ceci n’est pas un film sur le suicide. Emil, Donald et Julie sont vivants et se côtoient, sans raison. Probablement parce qu’ils s’aiment. On verra.
Puisqu’on se tue toujours trop tard est le genre de film difficile à cerner. Il amène le spectateur à s’interroger sur la vie, le bonheur et le temps qui passe. C’est lorsque Donald demande à Emil s’il voudrait prendre sa fourrière lorsqu’il mourra que nous commençons à être happé dans un tourbillon de questionnements. Mais le jeune homme ne semble pas trop intéressé.
Puis, se succèdent les discussions entre les deux hommes et les images d’Emil avec sa copine, Julie. Il y a d’ailleurs un plan simplement magnifique, avec une lumière en tons d’orangé qui laisse… Vous pouvez regarder l’image d’en-tête et vous verrez de quoi je parle. À la fin du film, le spectateur reste avec certaines questions. Non, on ne nous donne pas toutes les réponses. Et ce n’est pas plus mal.
Louis est invité à l’enterrement de vie de garçon de son frère aîné. Il est confronté à ce rituel qui célèbre et dénigre l’engagement et la masculinité.
Les enterrements de vie de garçon ont parfois tendance à aller un peu trop loin. Dans le cas de Mon boy, c’est tout simplement la dérape.
Bien que je crois que ce genre de situation soit rare et exceptionnelle – en tout cas je l’espère –, ça arrive. Et le scénario est très réaliste et la réalisation efficace. On passe les bons vieux classiques de ce genre de soirée : l’humiliation, la beuverie et les danseuses. La suite est désastreuse pour les personnages et crée un plaisir coupable pour le spectateur. Les acteurs sont particulièrement bons. C’est le genre de film duquel on ne peut pas vraiment trouver de problèmes. À voir!
L’homme éternue et meurt.
Quoi dire de plus? Peut-être simplement que ce petit film d’une minute et demi est un bijou de film qui mise sur l’absurde. Je n’ai jamais trouvé Guillaume Lemay-Thivierge aussi bon.
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Plus que deux jours avant la fin du festival Plein(s) Écran(s). Et deux textes à vous offrir. Si vous n’avez pas encore pris le temps de regarder ce qui s’y passe. Il est temps de vous y mettre car vous manquez de bons films!
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