Ma couverture de Plein(s) Écran(s) se poursuit avec 2 autres films québécois, et un films français étant présentés en cette huitième journée.
Le photographe Frédéric Séguin retourne sur les lieux marquants de la crise des réfugiés syriens et tente de retrouver les personnes qu’il a photographiées entre 2015 et 2017.
Ce qui est intéressant avec Ressacs, c’est qu’on va au-delà de la « misère » habituelle. Les réalisateurs nous montrent deux camps. D’un côté, le camp de Lesbos, en Grèce, qui n’est plus. Les gens sont rendus ailleurs, soit en attente d’un transfert en Europe, soit déjà partis. De l’autre, le camp libanais, tout juste à la frontière de la Syrie, où rien n’a changé. Les gens rencontrés 2 à 4 ans auparavant y sont encore. Ont-ils encore espoir? Ils disent oui, mais leurs yeux n’en sont pas certains. Ce qui est frappant c’est que le camp semble contenir plus d’enfants que d’adultes. Pourquoi? Parce que la majorité des gens qui ont entrepris ce périple l’ont fait dans l’espoir d’offrir un avenir à leurs enfants.
Ressacs n’est pas un film politique ou un mélodrame. Il s’agit simplement d’un documentaire qui nous montre ce qui a changé et ce qui n’a pas changé entre 2017 et aujourd’hui. Ce n’est pas un chef-d’oeuvre, mais c’est un film qui mérite d’être vu.
Ergonomie, n.f. : Étude scientifique des conditions de travail et des relations entre l’être humain et la machine.
Parlons ergonomie est une critique de notre dépendance aux écrans numériques. Avec des dessins naïfs, la réalisatrice montre très clairement à quel point nous sommes collés à nos écrans et comment, avec le temps, cela est nuisible. Un très court film d’à peine plus d’une minute dans lequel tout est dit.
Ève et Lili, deux femmes enfermées dans leur Eden, attendent l’amour et la reconnaissance.
Spécial… Voilà le qualificatif qui me vient à l’esprit pour définir Ève. Je ne crois pas avoir déjà vu quelque chose de semblable. Et pourtant je ne vois pas grand chose d’intéressant dans ce court métrage.
Le film est divisé en deux temps. La première partie, Ève, et la deuxième partie, Lili. Mais les deux parties sont pratiquement pareilles. Une femmes trop maquillée, caricature d’elle-même, presque immobile sur un fauteuil regarde la caméra et semble attendre quelque chose. Une narration qui semble être faite avec un logiciel de lecture à l’écran raconte ce qui pourrait être l’espoir de chacune de ces deux femmes. L’une attend l’amour, l’autre la reconnaissance.
Puis, une citation à la fin de chaque séquence… Honnêtement, celui-là est probablement le pire de l’édition 2020 de Plein(s) Écran(s).
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Demain se poursuit ma couverture avec 3 autres films.
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