Déjà une semaine que le festival Plein(s) Écran(s) bat son plein. Nous poursuivons donc notre couverture avec les jours 6 et 7, avec 2 autres films québécois et 2 films français.
Un berger tunisien est ébranlé lors du retour de Syrie de son fils, Malek. La tension entre le père et le fils s’intensifie jusqu’à atteindre un point de rupture.
Une des grandes forces de Brotherhood est qu’on y inverse les rôles. Habituellement, on voit le jeune fils qui est partie dans un pays « libre » revenir et défier sa famille. Ici, c’est l’inverse. L’aîné des enfants revient après être parti se battre pour Daesh. Et pour ajouter un niveau d’intensité à la tension, Malek arrive avec une femme, enceinte. Une femme qui porte la burqa… Comment réagiriez-vous si ça vous arrivait?
Joobeur réussit à créer un film fort dans lequel chaque silence compte. Un film à ne pas manquer.
Dans un proche avenir, un homme solitaire est accro à un produit appelé « Best Friend » qui lui offre des amis virtuels parfaits.
Lorsque la science-fiction se rapproche dangereusement de la réalité, on assiste à quelque chose de perturbant. C’est ce qu’est Best Friend. Sommes-nous si loin du moment où une puce insérée sous notre peau nous permettra d’accéder à la réalité virtuelle à temps plein? Et si les effets de ces technologies menaient à une dépendance? Dans un monde où nous avons de plus en plus d’amis virtuels, mais de moins en moins d’amis « réels », qui sait jusqu’où nous irons. Avoir des amis en permanence, sur demande, serait-il une possible solution à la déprime? Ou si, au contraire, cela pourrait devenir une dépendance et une cause supplémentaire de maladies mentales?
Quoiqu’il en soit, ce court film est simplement génial.
À Villereau, un village de 5 km2 du Nord de la France, une alerte terroriste est déclenchée. Les psychoses des villageois se déchainent, la police et l’armée enquêtent…
Il semble que Excess Will Save Us soit réellement un documentaire. Et pourtant, ce qu’on y découvre est tellement absurde qu’on a peine à y croire. Les commentaires et les réactions des habitants de ce village loisir détente sont tellement intenses, voire ridicules, que j’étais convaincu qu’il s’agissait d’un documenteur.
Ce film montre bien que l’ignorance est l’arme la plus puissante qui soit.
Jules hérite de la maison de ses ancêtres, où il aurait pu écrire avec Alice une nouvelle page de son histoire familiale. Mais une force étrange l’en empêche…
Deuil, peine, folie… Que se passe-t-il avec Jules qui se bat inlassablement contre les plantes qui envahisse la vieille maison? Le ver est un film captivant, à l’atmosphère étrange. Du début à la fin on se questionne sur la réalité. Un film dur à décrire sans trop en dire. Mais un film intéressant à voir.
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À suivre…
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