Plein(s) Écran(s) – Partir, revenir et dormir…

Le festival Plein(s) Écran(s) est de retour pour une 4e édition du 15 au 25 janvier 2020. 4 films par jour, pendant 24 heures, accessibles gratuitement sur tous les territoires via Facebook. Voici ce que propose Plein(s) Écran(s). 

AFFICHE Plein(s) Écran(s) 2020Au total, ce sont 24 films québécois et 8 films français que vous pourrez voir. Et vous savez quoi? Nous vous parlerons de la majorité de ces films. Venez ici chaque jour pendant le festival afin de connaitre ce qu’il y a à voir lors de cette 4e édition.

Pour la Carte blanche de sa 4e édition, ce sont les Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal (RIDM) qui prennent d’assaut le premier week-end du festival, soit les 18 et 19 janvier, avec 7 courts documentaires choisis par Bruno Dequen, directeur à la programmation du festival documentaire le plus influent du Québec. Nous vous proposerons, lors du week-end, un article présentant 4 des documentaires présentés.

Notre couverture commence ici avec 3 des 4 films qui sont présentés en cette première journée.

Le prince de Val-Bé (Jean-François Leblanc) – Québec

Le prince de Val Bé
Le prince

Ex-champion de VTT, Martin vient de passer les six dernières années en prison. De retour dans son quartier natal de Val-Bélair, il constate qu’il n’est plus le bienvenu.

Notre système de justice ne mise-t-il pas sur l’idée qu’une personne peut se réhabiliter ? Apparemment, la petite communauté de Val-Bé ne le voit pas ainsi. Le prince de Val-Bé est un film qui réussit à nous tenir bien installés dans notre siège, malgré une fin prévisible. La scène de course en quatre-roues est particulièrement réussie. Sans avoir dépensé en effets spéciaux et en grosses cascades, Leblanc démontre que de participer à ce genre de course doit provoquer un gros influx de testostérone et d’adrénaline. Un court métrage très réussi malgré une fin un peu précipitée.

Jeep Boys (Alec Pronovost) – Québec

Jeep Boys
Simon et JP

Simon réussit à prendre congé de la job pour aller visiter sa copine à Toronto, mais à une condition : faire un lift à JP, un autre employé turbo-gossant.

Quand on mélange adultère, vedettes de country qui se prennent pour des bad boys et road trip, on se retrouve avec Jeep boys, un film pas particulièrement bon, mais plutôt drôle. Dans ce court métrage, on retrouve des personnages tous plus clichés les uns que les autres : le boss crétin qui se prend pour un sportif, l’employé complètement taré, le bon garçon trompé, et la star méchante. Le scénario ne creuse pas beaucoup non plus. Ceci dit, on rit. Si vous êtes donc du type films légers sans trop de questionnements, vous aimerez sûrement. 

Judith hôtel (Charlotte Le Bon) – France

Judith hotelDormir pour toujours, c’est le rêve de Rémi, insomniaque depuis 8 ans… En réservant une chambre au Judith Hôtel, il s’offre la possibilité d’un nouveau départ.

Je connaissais Charlotte Le Bon en tant qu’actrice. Maintenant je découvre la scénariste et réalisatrice. Je suis soufflé ! Ce film surréel est simplement superbe. Ma seule tristesse est qu’il ne dure pas 2 heures. L’atmosphère étrange rappelle vaguement les films de David Cronenberg. 

Le Judith Hôtel n’est pas un simple lieu où se rassemblent les insomniaques, mais plutôt un lieu de rédemption pour tous ces gens qui sont à bout. Réellement un film à voir !

Et c’est où ?

Pour voir les films, rendez-vous sur la page Facebook de Plein(s) Écran(s).

Bon cinéma !

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