« Are you ok? »
[Es-tu correct?]
Sur son chemin du retour, une jeune mère (Fabienne Tournet) est attirée dans un tunnel, ignorant ce qui a été réveillé à l’intérieur de la nuit d’une lune noire.
Black Moon, de Ryan Graff, se base sur l’idée que, lors des lunes noires, des événements surnaturels se produisent. Et, dans le cas présent, on parle de manifestations plutôt terrifiantes.
En de rares occasions, il y a deux nouvelles lunes dans le même mois, la seconde est connue sous le nom de lune noire. Ces occurrences provoqueraient des événements surnaturels que l’on ne verrait pas. Dans le cas de Black Moon, les gémissements d’une jeune fille attirent une jeune mère à l’intérieur d’un tunnel piétonnier. Une fois à l’intérieur, elle est incapable de repartir et, pour aggraver la situation, il y a autre chose dans le tunnel avec elle.
La prochain lune noire aura lieu dans la nuit du 30 au 31 août pour les habitants de l’hémisphère nord.
Quoi de mieux que les pleurs d’une fillette pour attirer une jeune mère à l’intérieur d’un tunnel à l’éclairage peu invitant? C’est donc par cette technique un peu simpliste que l’intrigue prend forme. La pauvre femme se retrouve dans cet endroit glauque pour consoler ce qu’elle croit être une petite fille.
Mais c’est autre chose qu’une jeune fille. Et c’est là qu’on se retrouve happé par l’atmosphère à glacer le sang du court métrage. Encore une preuve que, pour créer la peur chez le spectateur, mieux vaut avoir de l’imagination qu’un gros budget.
Évidemment, comme on peut s’en douter, le manque de logique est un peu dérangeant. Honnêtement, je ne crois pas qu’une femme, jeune maman, se serait aventuré dans ce tunnel. Mais le reste du récit est bien monté et les mouvement de caméra sont efficaces. Sans oublier le visage de la fillette au moment où la femme finit par voir son visage.
Black Moon ne révolutionne rien. Mais il offre un bon frisson et donne envie de découvrir des légendes sur un phénomène naturel peu connu.
Note : 7/10
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