Ni juge, ni soumise est un genre d’attrape, un genre de Surprise sur Prise contre le spectateur.
À partir d’une émission-culte Striptease, qui, depuis 25 ans, scandalise et fait rire la Belgique francophone, Jean Libon et Yves Hinant ont construit ce film qui nous amène à croire à un genre de documentaire-réalité.
On suit une vraie juge d’instruction qui exerce au tribunal de Bruxelles, Anne Gruwez, du début à la fin du film, dans son pouvoir de libérer ou d’envoyer en prison des gens qui se présentent à son bureau et qu’elle appelle ses clients. Des petits caïds, des putes, des voleurs; la société que l’on appelle la racaille. Mais aussi des victimes des inégalités de la vie, une pute sympathique, une mère qui a tué son garçon parce qu’une voix lui a dit qu’il était le diable.
La juge d’instruction en mène large. Elle semble avoir tous les pouvoirs, celui de vie et de mort sur les gens mis en cause. Elle insulte ses clients à sa guise et fait taire les avocats qui les accompagnent. Le film nous entraîne dans un cas vieux de 20 ans où deux prostituées ont été assassinées et où il est question d’ADN, de condoms usagés lors des meurtres, d’un ami homosexuel violent, nous assistons à une exhumation, à la prise d’éléments sur le cadavre dans le cimetière. Tout ça semble réel, les images et les paroles ne nous laissent pas le choix d’y croire.
Mais lorsque finit le film, on ne sait pas si on a assisté à une mise en scène ou à une description de la réalité du quotidien de cette femme juge d’instruction.
On nous la présente aussi un peu dans son chez-soi; elle possède un animal de compagnie, un rat blanc qui lui marche sur la tête, etc. Elle a une infirmité à la main droite qui semble être le résultat de la polio sinon d’un accident. Elle conduit une Citroën 2 chevaux bleue dans un Bruxelles qu’elle parcourt avec aisance.
Ce genre de cinéma, qui ne respecte presque rien des normes, cherche à scandaliser, provoquer ou faire rire. Les auteurs en disent ceci : « Au fil du temps, dans notre film noir, drôle, cruel, et grinçant, s’est dessinée une réalité qui n’a rien à envier à la fiction. »
J’ajouterais que ce genre de cinéma a certes sa place comme l’humour noir a sa place, mais reste destiné à un public marginal dont je ne suis pas. Je n’ai pas été scandalisé et je n’ai pas ri. J’ai compris que les gens qui font face à la juge d’instruction le font en présence d’au moins deux caméras, de preneurs de son, et de techniciens et meneurs de plateaux de tournage.
Ce n’est pas du cinéma, c’est pire…
Note : 6/10
© 2023 Le petit septième
Les pseudos critique de cinéma qui n’ont jamais mis un pied sur un plateau… mais utilise des mots virulents pour faire la “pute à clique”. Au moins le documentaire à eu un césar, votre critique quand à elle sera peut être lu par une dizaine de personnes. Que bien vous fasse.
Je vois que vous n’êtes pas d’accord avec la critique. C’est votre droit. Par contre, avant d’insulter les gens et de nous traiter de “pute”, vous devriez peut-être vous informer un peu. Après vous pouvez croire que nos textes ne sont pas lus, ça, c’est votre droit. En ce qui me concerne, j’aime recevoir des commentaires sur nos textes. Mais je crois que le respect est tout de même de mise.
Bonne chance dans votre throlling!