« I own you! »
« Je te possède! »

Une prostituée adolescente cherche la rédemption auprès de sa tante, une proxénète vicieuse qui n’est pas prête à la libérer.

Mo, de Damilola Orimogunje, est un film qui montre la difficulté que peut avoir une prostituée à s’en sortir. Parfois, l’emprise psychologique détruit tout espoir…

L’emprise d’un proxénète

Une chose que Mo montre bien, c’est l’emprise que peut avoir un proxénète sur ses « employées ». Dans le cas présent, c’est probablement encore plus flagrant puisque la jeune prostituée est la nièce du patron.

La pauvre fille est tellement « brainwashée » qu’elle est convaincue que de fuir serait inutile et inefficace. Même avec les encouragements de son amoureux, qui travaille vraiment fort pour la convaincre.

Les qualités cinématographiques

Le problème du film de Damilola Orimogunje, c’est la technique… Le thème est bien traité. Malheureusement, au niveau de l’image, du son et du jeu des acteurs de soutien, il y a de grosses lacunes.

L’image semble souvent être approximative. Les plans ne mettent pas en valeur l’action des personnages ou l’histoire. Si c’était un documentaire tourné dans le feu de l’action, ça ne me dérangerait pas. Mais dans une fiction…

Le jeu des acteurs laisse aussi à désirer, rien n’est très convaincant. Sauf pour l’actrice principale qui donne une bonne performance. Et quand on ajoute la piètre qualité du son, on se retrouve avec des scènes qui ne sont pas très réussies.

Mais encore…

Si ce n’était du sujet traité et ce qu’on en montre, Mo n’aurait pas la note de passage. Mais, lorsqu’on prend en compte le contexte et le sujet, on ne peut pas ignorer la valeur de ce film.

Peut-être que ce court film amènera d’autres personnes à se questionner, de façon intelligente et réaliste, sur le sujet de la prostitution en Afrique.

Ce film bien imparfait, je vous le suggère tout de même.

Note : 6/10

Voici le film :