« En fait, ce ne sont pas des vampires… »
Angel, un réalisateur publicitaire accompli, est un machiste accro aux femmes. Un jour, il se retrouve réduit en esclavage par une fraternité de déesses celtiques. Elles exercent leur contrôle sur des hommes qui ont réduit le sexe féminin, ce qui leur constitue une armée de morts-vivants. Le plan vise à effacer le pouvoir des hommes dans le monde et de le remplacer par celui des femmes… Et le plan suit en cours.
Vous avez bien lu… Dead man tells his own tale (El muerto cuenta su historia), de Fabián Forte, met en scène un groupe de mortes-vivantes misandres – ou femmes machos – qui tente de conquérir le monde. Rien de moins…
En lisant le résumé et en regardant la bande-annonce, à défaut de s’attendre à un grand film, on peut, à tout le moins, s’attendre à un film cool, divertissant, amusant. Mais ces 3 adjectifs n’étaient malheureusement pas au rendez-vous lors du visionnement.
Je me suis plutôt retrouvé dans un film où il ne se passe pas grand-chose. Les rires n’étaient pas au programme, le sang non plus et même pas de « tout nus » pour compenser.
La misandrie, vous connaissez? Bon, le terme n’est pas tout à fait juste, mais c’est ce que j’ai trouvé de plus proche. C’est à croire que des femmes qui voient les hommes comme des êtres faibles ou comme inférieurs ça n’existe pas. Je suis conscient que nous sommes dans un monde où le contraire est beaucoup plus(trop) présent. Même si on se dirige lentement (très, très, très, et encore très lentement) vers une certaine égalité des sexes, je trouve étrange que personne ne se soit penché sur la féminisation du terme « machisme ».
Revenons à Dead man tells his own tale… Un groupe de vampires – je veux dire, de déesses celtes – qui tuent les hommes sexistes afin de créer une armée de « zombies » pour leur faire creuser un puits dans lequel les hommes pourront être envoyés afin de ramener à la vie une femme-déesse ultra-puissante et anti-homme nous amène… Nous amène où au fait? Ah oui! Dans un monde où les femmes pourront enfin prendre leur revanche en reluquant le cul des hommes qui portent des petits speedo. Et, évidemment, les femmes sont ultras irrespectueuses des hommes.
Les femmes du film – celles qui veulent ramener cette déesse à la vie – sont des femmes ayant été trompées par leur mari. Ouin. C’est sûr que de se faire tromper est une bonne raison pour vouloir inverser les forces et les rôles hommes-femmes en place, mais il me semble que j’en trouverais des meilleures. Et d’ailleurs, il me semble qu’il y a beaucoup de façons un peu plus intéressantes de te venger si ton but est de punir ton mari infidèle.
Si au moins les acteurs étaient géniaux. Mais ils sont, tout au plus, corrects.
Au moins une scène était amusante. Lorsqu’Angel se retrouve dans le bureau de la psychologue avec sa femme et qu’il est frappé de visions et que sa femme ne comprend pas ses réactions, on sourit. Peut-être pourrais-je trouver d’autres bonnes scènes, mais je n’ai pas suffisamment de temps à y mettre. Alors si vous passez par Fantasia, allez voir autre chose…
Note : 5/10
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