Encore une fois l’année tire à sa fin. Comme il fait froid et que les journées sont souvent sombres, il faut trouver une façon d’illuminer nos soirées. Alors quoi de mieux que de se pencher sur cette année qui s’achève et de se remémorer de bons moments.
Pour moi, la meilleure façon de me rappeler ces bons moments, c’est de créer des « Top 5 ». J’en fais pour plusieurs choses : la musique, les émissions de télé, les applications mobiles… Mais, ce que je vous propose ici, c’est mon Top 5 cinéma. Et comme un top 5 n’est jamais complet sans quelques ajouts, je vais y ajouter deux films qui auraient aussi pu s’y retrouver, mais qui finalement sont arrivés juste derrière.
J’ai l’impression, en regardant ma liste, que les films qui m’ont le plus marqués en 2014 ont été projetés en début d’année. Mais bon… trêve de bavardage et voici mon Top 5 2014 :
5 – La Grande Bellezza : Film italien, primé aux Oscars en 2014, La Grande Bellezza m’a marqué, non seulement à cause de mon amour pour l’Italie, mais aussi par sa grande beauté.
Les touristes se pressent sur le Janicule : un Japonais s’effondre foudroyé par tant de beauté. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie est recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu « l’appareil humain » et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant…
4 – Jimmy P. Pshychotherapy of a Plains Indian : Jimmy P. est ce genre de film qu’on va voir parce qu’on a rien de mieux à faire. Puis, lorsqu’on ressort de la salle, on réalise que parfois le hasard fait vraiment bien les choses. Le jeu des acteurs, le sujet et la réalisation font de ce film un must.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d’audition… En l’absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s’impose est la schizophrénie. La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux.
3 – Boyhood : Boyhood est simplement l’œuvre d’une vie. Pour certains des acteurs, ce n’est pas une façon de parler. Ellar Coltrane avait 6 ans lorsque le tournage a commencé. Il en avait 18 à la fin. Un tournage sur 12 ans et des acteurs offrant une performance magistrale. Ne serait-ce que par la façon dont il a été filmé, ce long métrage doit être vu.
Dans Boyhood, on suit le jeune Mason de l’âge de six ans jusqu’ à sa majorité, vivant avec sa sœur, Samantha, et sa mère, qui est séparée du père des enfants. Nous sont présentés les déménagements, les amis, les rentrées des classes, les premiers émois, les petits riens et les grandes décisions qui rythment sa jeunesse et qui le préparent à devenir adulte…
2 – Mommy : Probablement un des films québécois les plus forts de l’histoire. Certainement l’œuvre de Dolan la plus puissante. Anne Dorval offre la meilleure performance de sa vie, et la musique que le jeune réalisateur a choisie est simplement extraordinaire. Mommy se retrouvera vraisemblablement aux Oscars. À suivre…
Diane, une veuve monoparentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au cœur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla, enseignante en sabbatique. Ensemble, ils retrouvent une forme d’équilibre et d’espoir.
1 – Visitors : Un film hypnotique d’une beauté incroyable. Pour regarder Visitors, il suffit de s’installer confortablement, fermer lumières et rideaux, et projeter le tout sur un grand écran. Puis, on se laisse envelopper par la musique de Philip Glass. Vous devez absolument voir ce film.
Film événement qui a mis 7 années à se monter, Visitors est le quatrième long métrage de Godfrey Reggio en collaboration avec Philip Glass et le chef opérateur Jon Kane. Présenté par Steven Soderbergh, Visitors évoque la relation spirituelle entre l’homme et la technologie, dont la puissance dépasse aujourd’hui la sphère humaine. Visitors est une expérience viscérale, composée de seulement 74 plans hypnotiques, qui emmène le spectateur dans un voyage qui va de la Terre à la Lune, et le confronte à lui-même, ses origines et son parcours.
Mentions spéciales : Nymph()maniac (Lars Von Trier) et Avant l’Hiver (Philippe Claudel)
Et vous, quels sont vos films de l’année?
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