Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire – Centenaire en fugue

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire - afficheLibrement inspirée du roman à succès du Suédois Jonas Jonasson 100-Year-Old Man Who Climbed Out the Window and Disappeared, traduit en 35 langues et vendu à plus de 6 millions d’exemplaires, la comédie délurée Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est réalisée par Felix Herngren. Le jour de son 100e anniversaire, Allan (Robert Gustafsson) s’échappe de sa maison de retraite pour une cavale rocambolesque, certain qu’il n’est pas trop tard pour tout recommencer à zéro. Débute alors une aventure inattendue et hilarante aux côtés d’un escroc, d’un vendeur de hot-dogs, d’une rousse et d’un éléphant…

Lorsqu’un motard te confie une valise le temps qu’il aille à la toilette, il est préférable de ne pas l’emporter avec soi dans ses déambulations. Le centenaire en fugue agit comme il a toujours agi. Il se laisse porter par la vague, et les aventures viennent tout naturellement à lui. On assiste à plusieurs flash-back où, par le personnage d’Allen, on réécrit l’histoire. Au cours de sa vie, il a rencontré et a sympathisé avec Franco, Staline, et plusieurs autres politiciens influents, de même qu’Herbert Einstein, le frère un peu fou du célèbre physicien. On parcourt une partie du globe avec Allen, en passant notamment par la Suède, l’Italie, la Russie et Bali. Jeune garçon, il développe une passion pour les explosifs, qui le suivra toute sa vie. Il aurait même contribué à la création de la bombe atomique, et cela, sans étude, ayant arrêté de fréquenter l’école à neuf ans. Il n’y a jamais de malice dans ses faits et gestes. Il ne réfléchit pas, tel que lui avait recommandé sa mère avant de mourir, il aime seulement que les choses explosent. Il connaîtra une carrière pleine de rebondissements et sera un homme influent, bien qu’il n’ait aucun intérêt pour la politique ou pour la religion. Il prendra part à la plupart des événements marquants du 20e siècle.

Allan est un vieillard attachant qui se lie avec à peu près tous ceux qui croisent sa route. Paraissant dépourvu par son âge, il est recueilli par Julius, qui habite dans une petite ville, celle choisie par hasard par Allan. Les deux acolytes seront aidés par un vendeur de hot-dogs et éternel étudiant incapable de se décider, Benny (David Wiberg), qu’ils rencontreront en chemin. Et ils débarquent, toujours par hasard, chez Gunilla (Mia Skäringer), propriétaire d’un éléphant volé qui a déjà fréquenté un membre d’un gang de motards. Bien que ces aventuriers dépareillés prennent part à des activités illégales, ils n’en seront pas ennuyés, à croire qu’ils vivent sous une bonne étoile. Mais est-ce peut-être seulement la bonne étoile d’Allan qui l’a toujours protégé.

L’acteur Robert Gustafsson est considéré comme « l’homme le plus drôle de Suède ». C’est lui qui interprète le personnage Allan tout au long de l’âge adulte. Un beau travail de maquillage lui permet de devenir le vieillard que l’on se plaît à suivre.

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire est un film complètement loufoque, qui par le traitement des conflits et des horreurs du dernier siècle apparaît comme un baume par son ridicule.

Note : 7,5/10

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