The ABC’s of Death est un long métrage d’horreur divisé en 26 petits films, réalisés par 26 réalisateurs différents, tous sur le même thème : la mort. Chaque court métrage amène la vision d’un réalisateur sur ce que pourrait être une mort horrible. Voilà le concept de ce film étrange, violent, drôle, surprenant et effrayant.
Le principe de ABC’s of Death est bien simple : 26 réalisateurs se font chacun donner une lettre de l’alphabet. Ils doivent ensuite en faire un court film dans lequel une mort horrible surviendra. Nous avons donc 26 visions différentes de l’horreur, mais surtout des visions de partout dans le monde (Espagne, France, Canada, USA, Japon, Allemagne, Corée, Angleterre, etc.).
Les films sont tous présentés de la même façon. On regarde le court métrage et, à la fin, on nous donne le titre. Ils sont tous faits selon le modèle suivant : « B » is for Bigfoot. Bien entendu, pour que l’effet soit total, le titre est écrit en petits blocs pour enfants. Vous savez, ceux avec les 26 lettres de l’alphabet!
Dès la lettre « A », on voit le genre à venir. Une femme arrive dans la chambre où son mari se repose. Elle l’attaque à coups de couteau, puis une fois qu’il est suffisamment amoché pour ne pas se lever, elle quitte la pièce. Seulement pour revenir quelques instants plus tard avec une poêle remplie de gras de bacon frétillant qu’elle jette au visage de son homme. Comme ce n’est pas suffisant, elle le frappe à répétition avec la poêle pour l’achever. Le ton est donné. Du début à la fin on bascule entre rire, horreur et angoisse. Certains de ces petits moments sont des bijoux du genre. Je pense à « D » for Dogfight qui fait frémir et qui surprend, autant par sa violence que par la fin inattendue.
Outre son côté gore cheap, The ABC’s of Death est intéressant du point de vue ethnologique. Oui, oui! J’ai bien dit e-t-h-n-o-l-o-g-i-q-u-e. Je vous entends déjà me dire : Comment un film d’horreur peut renfermer un côté ethnologique? Cessez de hurler! Le fait d’avoir des réalisateurs provenant de partout dans le monde nous permet de saisir les peurs des différentes cultures. Rien d’exhaustif, bien entendu, mais après avoir regardé le film attentivement, il est possible de tirer certaines tendances. Je vous laisserai le plaisir de les découvrir.
D’ailleurs, je vous invite fortement à courir louer ce film. Vous pourrez y voir des monstres, des noyades, des orgasmes, des bibittes (lire araignées), des filles nues, des animaux (vrais et peluches), des scènes de tortures, des toilettes, des oiseaux bavards, des démons et même des robots et des zombies. Ah oui, j’allais oublier le pédophile!!
En attendant, et ce, dans le but de vous titiller un peu plus, je vous propose de visiter le site, ainsi que le compte Tumblr du film.
Note : WTF je peux pas donner une note!
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