Cette toute dernière période de canicule, au Québec, m’a donné envie de vous suggérer quelques films. Comme nous cuisons sur place, quoi de mieux que de vous suggérer des films où les personnages ont le même problème? Puis, je me suis dit qu’il serait peut-être plus intéressant de vous donner une échappatoire. Pourquoi ne pas parler, plutôt, de films qui se passent dans une température glaciale. Après réflexion, je me suis dit que je pourrais bien faire les deux. Donc, voici deux titres pour ceux qui veulent continuer à se torturer, suivis de trois titres pour ceux qui veulent s’imaginer au frais.
Commençons par ces films dans lesquels il fait chaud :
Gerry (2002) de Gus Van Sant : Deux amis partent en voiture pour se rendre chez un autre ami. Comme la journée est belle, ils décident de garer la voiture et de marcher. Ils doivent traverser un petit désert. Leur escapade tourne mal lorsqu’ils se perdent, sans eau ni nourriture. Leur amitié en sera mise à l’épreuve. Il s’agit d’un film d’art et d’essai par un des grands réalisateurs américains.
Batalla en el cielo (2005) de Carlos Reygadas : Marcos Hernandez (Marcos Hernández), un chauffeur du général souffrant d’obésité, se retrouve dans une situation financière précaire. Pour régler ce problème d’argent, sa femme et lui décident d’enlever un bébé. Lorsque le bébé meurt, Marcos se retrouve dans une descente aux enfers psychologiques. Pendant ce temps, Ana (Anapola Mushkadiz), une des filles du général, combat l’ennui en se prostituant. C’est de cette façon qu’elle rencontre Marcos. Les deux se sentant perdus décident de se confier l’un à l’autre. C’est le développement de cette relation que nous suivrons dans ce film.
Puis, ces films où il fait froid :
La Guerre des tuques (1984) d’André Melançon : Lors des vacances de Noël, les enfants d’un village se divisent en deux groupes pour faire une bataille de boules de neige, le groupe gagnant étant décidé à la fin des vacances. Mais cette guerre amicale devient de plus en plus dure, ce qui rend le rapprochement entre Luc (le chef des attaquants) et Sophie (la leader des défendeurs) plus difficile. Un classique du cinéma québécois.
The Shining (1980) de Stanley Kubrick : Jack (Jack Nicholson) et sa famille se rendent dans un hôtel isolé, pour l’hiver, car Jack y est embauché comme surveillant. Mais une puissance inconnue rend Jack violent et effrayant pour sa famille. Son fils, lui, a des pouvoirs psychiques (shining) qui lui permettent de voir des choses du passé et du futur, que les autres ne peuvent voir. Un chef-d’œuvre de Kubrick.
Antartica (1983) de Koreyoshi Kurahara : Lors d’une expédition en Antarctique, deux scientifiques japonais, Ushioda (Ken Takakura) et Ochi (Tsunehiko Watase), développent un fort attachement avec leurs chiens de traineau. Ushioda et Ochi vont éventuellement quitter en hélicoptère, mais, s’apercevant que leurs chiens n’ont pas été ramenés, ils retourneront pour les récupérer. Mais les chiens, se retrouvant seuls après une tempête, tenteront de quitter l’Antarctique par eux-mêmes.
Je vous souhaite de bons visionnements, en espérant que ces films vous feront oublier la température un peu difficile que nous avons pour le moment.
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