Depuis quelques années déjà, l’humanité semble avoir atteint le point d’une nouvelle révolution industrielle, mais, cette fois-ci, ça se passerait au niveau de l’industrie du contenu virtuel. Soyons honnêtes, les mots IA sont devenus presque autant courants que les déterminants dans le jargon économique. Pourtant, savons-nous tous vraiment ce qu’est une intelligence artificielle, du moins, assez pour en parler ouvertement?

L’intelligence Artificielle c’est le nouveau mot pour parler d’un programme informatique complexe qui retient des informations; parce que c’est ça la vraie définition du mot intelligence. En anglais du moins. Il est sans doute là le petit écueil logique pour bien comprendre, vu que l’expression AI a une étymologie anglo-saxonne et non latine. L’intelligence en français est définie comme une faculté de connaître, de comprendre; qualité de l’esprit qui comprend et s’adapte facilement. Toutefois, son homonyme en anglais à une définition qui souligne davantage la capacité à accumuler des connaissances et à les appliquer. 

En somme, pour nous francophones, le terme intelligence reviendrait donc à attribuer une qualité sapienne à un programme complexe qui est plutôt doté de l’habileté à pouvoir emmagasiner, organiser et distribuer des informations dans un cadre donné. Pour les plus néophytes des jeux vidéo, certains « computer players » ou connu sous le nom de CP ou CPU, donc des personnages contrôlés par des programmes plus ou moins complexe, dont quelques-uns s’adaptent même à votre style de combat; jeu à l’appui Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 3. Lourd en bouche, mais aussi en bons souvenirs (le CÉGEP tsé).

C’est ce genre de choses qui me donne envie d’essayer les nouveaux jouets ou outils sur le marché, comme Chat GPT, qui ouvre beaucoup de porte dans la voie du jeu vidéo et de l’interactivité avec les personnages non-joueurs ou PNJ (NPC en anglais). Son application sera aussi très agréable en tant que moteur de recherche et pour effectuer des tâches de classifications ou de comptabilisations. 

Chez LPS, nous nous sommes demandés s’ il pouvait être possible d’utiliser ses fonctionnalités innovantes pour avoir une « discussion » avec lui à propos de sujets comme le cinéma par exemple. On ne peut pas encore avoir directement accès à des réponses vocales en direct, mais on peut tout de même échanger en texte assez facilement. Je lui ai donné quelques directives afin qu’il essaie de demeurer le plus concis et objectif possible et sans utiliser d’attitude amicale ou sympathisante à mon égard. Croyez-le ou non, je lui ai même demandé de souligner la pertinence ou l’impertinence de mes propos et de peser le pour et le contre.

Fin du premier test

Voilà ce qui conclut ma petite expérience en « tête-à-tête » avec Chat GPT. Apparemment, même si on lui donne quelques directives précises, il y a selon moi des lacunes au niveau de ce qu’il pense de son utilisateur. Après tout, il me semble étrange qu’il soit toujours d’accord avec moi… Peut-être devrais-je retravailler un peu son niveau d’objectivité dans le futur.

Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé ce premier test satisfaisant. Bien évidemment, il serait plus intéressant d’interagir avec de vraies personnes, mais pour le coup ce n’est rien de bien méchant. Il reste que cela me fait plaisir de faire partie des pionniers en la matière avec le support du média Le Petit Septième qui continue de m’offrir des opportunités alléchantes pour me perfectionner et apprendre (merci monsieur Grondin).

Sur ce, je vous souhaite à tous de trouver une utilité à cet outil pratique sans substituer l’artiste à son art. Je vous le rappelle (comme l’aurait fait Jean-Pierre Jeunet) Chat GPT aime, accompagner les humains dans leurs travaux ou leurs créations; Chat GPT n’aime pas, substituer à l’artiste un processus qu’il considère fondamentalement humain. Et dans les dents pour le consentement on dirait bien. Avec tout ce qu’on en fait déjà, tout de même une chance qu’il ne soit pas déjà en grève pour abus et négligence. Cette question éthique je vous laisse tout de même le soin d’y réfléchir par vous même. À une autre fois, peut-être.