Tout au long du mois de mars, l’Office national du film du Canada (ONF) propose de nouvelles œuvres documentaires et d’animation sur son site onf.ca. Au total, onf.ca offre aujourd’hui plus de 7 000 titres à visionner en ligne gratuitement, de même qu’une collection d’une centaine d’œuvres interactives.

Ce mois-ci, cinq nouveaux documentaires figureront en primeur sur le site Web de l’ONF. S’ajouteront à ce programme cinq œuvres d’animation, nouvelles ou récentes. 

Pour souligner la Journée internationale des femmes, le 8 mars, on tourne les projecteurs vers le cinéma des femmes : des 10 films proposés, 8 sont l’œuvre de réalisatrices.

Le 7 mars

Une mère à part (A Mother Apart), de Laurie Townshend, documentaire, 89 min

Comment élever un enfant quand on a soi-même été privée de figure maternelle ? Dans cet extraordinaire récit de pardon et de guérison, l’art d’être mère est radicalement réinventé par la poète et militante LGBTQ+ Staceyann Chin, une figure centrale de la scène contemporaine noire américaine du spoken word. À la recherche de la femme qui l’a abandonnée, Staceyann parcourt Brooklyn, Montréal, Cologne et la Jamaïque, et, chemin faisant, bâtit aux côtés de sa fille un nouveau sentiment d’appartenance.

Le 10 mars

Courts métrages, grandes émotions. Cinq brefs récits animés, et un long métrage documentaire.

Le récit autobiographique tendre et enjoué de Torill Kove Peut-être des éléphants (Maybe Elephants, 17 min) marque la quatrième collaboration de l’ONF avec l’animatrice montréalaise : un parcours exceptionnel que jalonnent trois mises en nomination aux Oscars dans la catégorie Court métrage, dont celle du Poète danois, qui a remporté la prestigieuse statuette en 2007.  

Virtuose de l’animation sur l’écran d’épingles Alexeïeff-Parker, la cinéaste Michèle Lemieux évoque dans Le tableau (12 min) le destin tragique de la reine Marie-Anne d’Autriche en revisitant le portrait peint en 1652 par Velázquez.

LOCA (5 min), de Véronique Paquette, raconte l’histoire d’une femme qui retrouve la voie de la liberté grâce au rythme énergique du tango.

Sous la lumière dorée du matin, une chemise et un pantalon s’unissent pour définir un corps, dans l’œuvre de Dahee Jeong Les gens dans l’armoire (Miyu Productions/Between the Pictures/ONF, 15 min).

En surface (In the Shallows, 4 min), d’Arash Akhgari, gagnant du Prix de la Guilde canadienne des réalisateurs (DGC) pour le meilleur film d’animation canadien au Festival international d’animation d’Ottawa, présente une immersion dans le monde superficiel et fragmenté des médias de masse.

Film de la soirée de clôture des Sommets du cinéma d’animation en 2024, et en nomination la même année pour le prix Iris du meilleur film documentaire au Gala Québec Cinéma, Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert (75 min), de Loïc Darses, se penche sur la carrière de ce cinéaste d’animation québécois hors du commun.

Le 13 mars

Posthumains, de Dominique Leclerc, documentaire, 88 min 

Après des années à dépendre d’outils médicaux pour sa survie, la réalisatrice Dominique Leclerc se tourne vers les technologies émergentes en quête de solutions alternatives.

Posthumains la suit au fil de ses rencontres avec des cyborgs, des biohackers et des transhumanistes qui, grâce aux technologies, cherchent à déjouer maladie, vieillissement et mort. Le documentaire aborde des enjeux éthiques et politiques urgents quant à l’avenir de notre espèce.

Le 30 mars

Ninan Auassat : Nous, les enfants, de Kim O’Bomsawin, 93 min 

Plus qu’un documentaire captivant, il s’agit d’un appel à l’action, à l’heure où la jeunesse autochtone réclame le droit à la reconnaissance et à l’épanouissement.

Le 31 mars

Trécarré : à la source du son de la Baie Sainte-Marie, de Natalie Robichaud, 30 min

À la Baie Sainte-Marie, en Nouvelle-Écosse, la culture musicale est inscrite dans l’ADN de la communauté acadienne. Regorgeant de talents plus vibrants les uns que les autres, la scène locale réinvente les traditions et fait résonner ses rythmes bien au-delà de ses frontières. Aussi riche en parler régional qu’en accords électrisants, Trécarré nous fait découvrir la magie d’une musique qui, en plus de s’écouter, se partage, se danse et se vit.