« She comes back, two kids vanish. »
[Elle revient, deux enfants disparaissent.]
L’agent de probation Cathy Madden a pour tâche de réhabiliter la tueuse notoire « Bloody » Mary Laidlaw dans la société après vingt ans de prison. Cathy a toujours cru que chaque client méritait une chance de rédemption, mais ses convictions sont fermement mises à l’épreuve lorsque deux enfants disparaissent près de la ferme de Mary.
Avec Mandrake, Lynne Davison propose un film d’horreur avec des touches d’originalité, mais qui tombe à plat. Ce n’est pas la meilleure production de Shudder…
Des films d’horreur, j’en ai vu des tonnes. Vraiment. Et j’ai souvent dit ceci : « l’important n’est pas nécessairement de renouveler le genre à chaque fois. Il faut simplement offrir un moment de jouissance ou quelques éléments d’originalités qui font ressortir le film de la masse. »
À cet effet, Mandrake échoue en grande partie. L’histoire est ennuyante et les personnages n’offrent que peu à se mettre sous la dent. Heureusement, le méchant ne perd pas de temps à expliquer ses motifs et — attentions aux âmes sensibles — il s’attaque à des enfants. Je devrais dire « elle ». Car notre méchant est une femme dans la cinquantaine qui n’a aucun problème à s’en prendre aux enfants et à les tuer, ou encore aux personnes qui sont là pour l’aider.
En tant que spectateur, on ne peut simplement pas prendre son parti. Elle n’a pas la répartie d’un Hannibal Lecter, ou la sympathie qu’offre Jigsaw. Elle n’est pas belle et sexy comme le sont généralement les méchantes au cinéma. Mais malgré cela, le film reste prévisible et le spectateur ne trouve aucun moment jubilatoire.
En effet, Mandrake ne fait pas peur. Pas un moment de dégoût, pas un de sursaut. On n’est pas assis sur le bout de notre siège non plus. Au plus, on reste intrigué par ce méchant et on a envie de voir comment elle s’en sortira.
Mais pour être honnête, j’espérais plus de ce titre qui donnait l’impression d’être différent et de proposer une intrigue plaisante. Heureusement que 2 enfants se font tuer par notre Mary, car sinon, on se retrouverait avec bien peu d’excitation.
Je ne peux même pas dire que les amateurs du genre vont adorer. J’imagine que ce long (trop long) métrage pourrait plaire à un auditoire qui n’aime pas avoir peur et qui a vu peu de films d’horreur, mais qui cherche à commencer quelque part.
Ces néophytes n’auraient pas à garder la lumière allumée pour dormir…
Mandrake est disponible sur la plateforme Shudder.
Bande-annonce
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