« I’m looking for a friend. »
[Je me cherche un ami.]
Lorsque Oliver (Max Harwood), surprotégé et non socialisé, est chargé de se faire de nouveaux amis après la mort soudaine et dévastatrice de sa mère, il décide qu’en déterrer quelques-uns (littéralement) pourrait être son meilleur pari. Cependant, lorsqu’il se réveille le matin après ses escapades au cimetière, il découvre que ses amis nouvellement acquis ont mystérieusement pris vie du jour au lendemain, les lançant tous dans une série de mésaventures alors qu’ils tentent de garder leur secret à l’abri des voisins, des intimidateurs et des travailleurs sociaux.
Avec The loneliest boy in the world, Martin Owen offre un conte de fées moderne, mais avec des zombies. Un film qui, sans être particulièrement bon, se laisse regarder plaisamment.
S’il y a une chose qui m’a bien plu dans The loneliest boy in the world, c’est que le réalisateur n’utilise pas une tonne d’effets spéciaux numériques. Ce genre de comédie d’horreur gagne en intérêt lorsqu’elles sont faites à l’ancienne. Surtout qu’ici, on est plutôt dans les années 80 ou 90. Donc en utilisant la vieille méthode, le réalisateur donne l’impression au spectateur de se retrouver quelques années en arrière.
Du coup, on se retrouve avec un film moins spectaculaire, mais plus plaisant. Il faut dire que ce long métrage se rapproche beaucoup plus de la comédie que de l’horreur. Nous sommes plus loin de Evil Dead 3 que de Weekend at Bernie’s. Cela dit, on n’est pas dans la comédie désopilante non plus.
Mais j’ai bien apprécié le jeu de Max Harwood qui n’est pas sans rappeler Crispin Glover dans Willard. Il joue bien la solitude et la mélancolie. Quant aux autres acteurs, sans être magistraux, ils sont plutôt convaincants dans des rôles pas si crédibles.
Si j’avais à classer The loneliest boy in the world dans une catégorie, je dirais que c’est un bon film de dimanches pluvieux. Ok, ce n’est pas le plus gros compliment du monde. Ce que je veux dire, c’est que bien qu’il ne soit pas mémorable, ce long métrage se regarde bien. Il est même plutôt plaisant. Les meilleurs moments viennent des zombies qui entourent Oliver, lorsqu’ils perdent des morceaux. Le père de substitution est particulièrement « apte » à perdre des morceaux. Et, à plusieurs reprises, il se broche des pièces à coups d’agrafeuse.
Je dois aussi dire que la fin est bonne. Sans être un grand coup de théâtre, elle surprend en se démarquant de ce qu’on voit généralement dans le genre. De plus, fait étonnant pour un film de zombies, on réussit à s’identifier au personnage principal (malgré son étrangeté aussi).
Au final, je vous suggèrerais d’attendre que le film se retrouve dans un abonnement que vous avez déjà plutôt que de payer pour. Mais, s’il apparait dans un de vos abonnements, jetez-y un coup d’œil. Il se pourrait que vous appréciiez ce petit film.
Surtout qu’Halloween approche et que ce n’est pas un mauvais choix pour se mettre dans l’ambiance de cette fête que j’aime particulièrement.
Bande-annonce
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