Du 18 au 24 janvier 2015 se tient la Semaine pour un Québec sans tabac. Ce genre d’initiative est importante. La campagne de cette année mettait de l’avant les maladies associées au tabagisme et la souffrance que les fumeurs doivent endurer avant de mourir. Et cette souffrance se répercute sur les gens qui les aiment.
En 1968, le réalisateur Kaj Pindal proposait un court métrage d’animation sur les dangers de la cigarette : Au pays de King Size. Un jeune garçon est séduit par le roi de la cigarette et se rend au Pays de King Size, où les non-fumeurs ne sont pas admis.
La cigarette est présentée comme un objet à la mode, avec lequel le fumeur est « dans le vent ». Dans ce pays, la cigarette est absolument partout : dans la nourriture, les parcs d’attractions, etc. On associe les cigarettes au jeu et au plaisir. Là-bas, même les animaux fument. Et les cigarettes forment les croix des cimetières.
Lorsque le jeune garçon réalise qu’il s’intoxique, il cesse de fumer. Les autres habitants de ce pays lui font alors la guerre. Il ne fait plus partie de la bande. Et il cherchera à fuir ce monde. Dès lors, il fera campagne contre le tabagisme.
Bien qu’il soit irréaliste, ce court métrage de l’ONF est amusant et véhicule un bon message. Il arrive trop souvent que les jeunes soient tentés par le tabagisme pour suivre une mode. Moi-même, adolescente, j’ai commencé à fumer puisque tous mes amis fumaient. Et à la polyvalente, je courais à l’extérieur pendant les pauses, été comme hiver, pour fumer ma cigarette. Heureusement, je me suis libérée de cette vilaine habitude il y a maintenant plusieurs années.
Arrêter de fumer n’est assurément pas facile. Mais c’est une véritable libération. Et le portefeuille ne peut que mieux s’en porter avec les coûts actuels des produits du tabac.
© 2023 Le petit septième
Je recommande la lecture de cet article