La semaine dernière, Robin Williams est décédé. Pourquoi ai-je pris tout ce temps avant d’en parler plutôt que d’écrire un billet dès l’incident arrivé? Parce que je ne voulais pas tomber dans l’extrême complimentation d’une personne qui vient de mourir. Je me suis dit que je ne voulais pas entrer dans le jeu de l’homme parfait, juste parce qu’il est décédé. Mais, finalement, je ne trouve rien de mauvais à dire.
Normalement, je ne parle pas de cinéma hollywoodien, mais, dans le cas présent, j’ai décidé de faire une petite entrave à mes habitudes. Pourquoi? Parce que Robin Williams c’est une partie de ma jeunesse. Ok, je n’ai vu aucun des films dans lesquels il a joué dans les dernières années. Mais je ne peux faire autrement que de repenser à ces moments magiques que j’ai vécu en regardant Hook ou Jumanji. Williams, le grand comique. Celui qui créait de la magie dans mes yeux d’enfant.
Plus tard, j’ai découvert l’acteur dramatique. Contrairement à plusieurs, je n’ai pas eu de difficulté à regarder ce très bon acteur dans un rôle plus “sérieux”. Je l’ai trouvé très touchant dans Bicentanial Man. Je l’ai trouvé encore meilleur dans Good Will Hunting de Gus Van Sant.
Depuis son décès, tout ce qu’on entend c’est que beaucoup de génis comiques ont de grandes phases noires. Personnellement, je ne crois pas que ce soit un caractère particulier aux comiques, mais plutôt celui de tous les génies. Peu importe…
Ce qui compte, ce n’est pas comment le tout s’est terminé. C’est plutôt ce qu’il laissera derrière lui. Que l’on pense aux films nommés plus haut, ou à Patch Adams, à Good Morning Vietnam, ou encore à Mrs. Doubtfire, il en restera de la magie, du bonheur et de bons moments en famille.
Quoi qu’il en soit, merci Robin…
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j’aime ta chronique sur Williams