C’est la fin de l’année scolaire. Le moment tant attendu des vacances est arrivé. Le petit Nicolas, ses parents et Mémé prennent la route en direction de la mer, et s’installent pour quelque temps à l’hôtel Beau-Rivage. Sur la plage, Nicolas se fait vite de nouveaux copains : il y a Blaise, qui n’est pas en vacances parce qu’il vit ici, Fructueux, qui aime tout, même le poisson, Djodjo, qui ne parle pas comme eux parce qu’il est anglais, Crépin, qui pleure tout le temps, et Côme, qui veut toujours avoir raison et c’est très énervant. Mais Nicolas fait aussi la connaissance d’Isabelle, une petite fille qui le regarde tout le temps avec de grands yeux ronds et inquiétants, et à laquelle il croit que ses parents veulent le marier de force. Les quiproquos s’accumulent et les bêtises commencent. Une chose est sûre : ce sera, pour tout le monde, des vacances inoubliables…
Les vacances du Petit Nicolas de Laurent Tirard (Astérix et Obélix : au service de Sa Majesté) l’adaptation de la série littéraire du Petit Nicolas (de Goscinny et Sempré) qui fait suite au très populaire film Le Petit Nicolas du même réalisateur, sorti en 2010.
Dans Les vacances du Petit Nicolas, on peut retrouver tous les clichés du genre. Il y a, bien sûr, la belle-mère germaine, qui déteste le mari. Il y a aussi la femme qui porte les culottes, et donc le mari soumis. Mais, il y a, surtout, les enfants. Ces jeunes de 10 ans qui en connaissent tant et qui sont même capables de trafiquer de la tuyauterie. Je dois l’avouer tout de suite, je ne suis pas un grand amateur des films de famille. Celui-ci ne m’a d’ailleurs pas surpris.
Mais, une fois les clichés digérés, il y a tout de même quelques points plaisants. Le traitement de l’amour chez les enfants est particulièrement bon. Surtout, lorsque Nicolas écrit une lettre de rupture à sa copine parisienne. Lettre qui est dictée par… sa nouvelle petite amie de la plage. Impossible de ne pas sourire à cette scène. Même chose lorsque Nicolas tente d’introduire une fille (ouach!) dans son groupe d’amis. Du côté des adultes, il y a le thème des vieux amis que l’on retrouve.
Il est intéressant, aussi, de voir la mixité européenne. On peut non seulement apprécier la langue française, mais aussi quelques discussions en anglais, en italien et même en allemand. Il n’y a qu’en Europe où on retrouve ce genre de mélange. C’est magnifique!
Il y a aussi un clin d’œil aux comédies musicales des années 1940. Une très jolie scène musicale dans laquelle la mère danse avec un producteur italien n’est pas sans rappeler Signing in the rain. Malheureusement, on revient rapidement aux clichés du genre : l’amour sera toujours plus fort que le reste…
Le film familial, Les vacances du Petit Nicolas, prendra l’affiche le 9 juillet prochain. À voir en famille, les enfants aimeront certainement.
Note : 6/10
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