En août, une fois de plus, l’ONF vous offre du cinéma gratuit et de grande qualité. Nous avons vu, afin de vous en parler, un long métrage, un court métrage et une œuvre interactive qui seront offerts sur ONF.ca dans les jours et semaines à venir.
« What the hell have they done? »
En 1967, lorsqu’un résident hors du commun — Balakrishna, un éléphant originaire de l’Inde — arrive dans la petite ville d’East River, en Nouvelle-Écosse, personne ne voue une aussi grande admiration à l’animal que Winton Cook, lequel devient inséparable de son gigantesque nouvel ami.
Avec Balakrishna, Colin MacKenzie et Apama Kapur offre une œuvre au visuel en 3 temps : une animation pittoresque, des photographies d’époque et des séquences de vieux films amateurs.
Grâce à des souvenirs précieusement conservés, ce court métrage original communique la nostalgie sincère de l’enfance. Le film aborde non seulement les thèmes de l’amour, de l’amitié et de la perte, mais il traite également des enjeux de la préservation des éléphants et de la cruauté envers les animaux.
L’éléphant étant considéré comme un symbole sacré dans les cultures hindoue et bouddhiste, un homme d’affaires indien sur le point d’ouvrir une usine fait transporter le pachyderme en Nouvelle-Écosse — aux côtés du président de l’Inde — en ce jour mémorable de l’ouverture de l’usine.
Le récit est raconté à travers les yeux d’un jeune adolescent, Cook, qui est littéralement tombé sous le charme de l’animal. Sa fascination l’amène à passer ses journées auprès du cornac (dompteur d’éléphants) de Balakrishna : au cours de l’été, il apprend tout ce qui concerne les éléphants et participe aux soins que reçoit son gigantesque ami. Saviez-vous qu’un éléphant « ronronne » de joie comme un chat?
Ce magnifique récit se termine sur les défis de l’hiver canadien pour un animal comme l’éléphant, qui visiblement n’y a pas sa place. Malheureusement, l’homme n’est pas toujours le meilleur ami des animaux…
Balakrishna est un film de 15 minutes à voir pour la beauté de son récit, mais aussi pour la beauté des images animées.
Bulle nous transporte à Montréal, en 2050. Un monde où aucune mesure n’a été prise pour endiguer les changements climatiques. La solution trouvée par les humains pour survivre aux conditions environnementales hostiles : se mettre la tête dans une bulle. À une époque où nos gestes ont des répercussions sur l’avenir de l’humanité, chaque personne est désormais responsable de son sort.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) multiplie les alertes environnementales et presse la population mondiale à agir. Les simulations des modèles climatiques projettent une augmentation des températures moyennes avoisinant 2 °C d’ici 2050, si aucune action n’est enclenchée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Selon leurs prévisions, nous ferons face, quotidiennement, à des événements météorologiques brutaux et à une pollution atmosphérique intense.
Bulle est un superbe clin d’œil au fait que nous (en tant que race) ne faisons pas grand -chose pour sauver la mise. Je n’ai pour le moment eu la chance que de voir la vidéo de présentation du projet. Mais j’ai vraiment hâte d’avoir la possibilité de pénétrer dans cet univers.
Je vous en reparlerai juste à temps pour la sortie. 😉
Dans Jordan River Anderson, le messager, la célèbre réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin raconte comment la courte vie de Jordan River Anderson a permis à des milliers d’enfants inuits et issus des communautés des Premières Nations de bénéficier aujourd’hui de soins de santé, de services sociaux et de services d’enseignement public comparables à ceux offert au reste de la population canadienne.
Nous avions eu l’occasion de voir ce documentaire lors des RIDM 2019. Nous vous invitons à lire le texte de Nay à ce sujet.
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