« Not only are there so many people who wanna take part in telling a new story, we have everything we need, right now, to make it happen. »
[Non seulement il y a beaucoup de gens qui veulent raconter une histoire différente, nous avons tout ce qu’il nous faut, en ce moment, pour le faire.]
Des solutions pratiques aux problèmes environnementaux sont abordées dans l’espoir que la fille du cinéaste, qui aura 21 ans en 2040, ait un avenir plein d’espoir.
2040 est un documentaire hybride qui se tourne vers l’avenir, mais qui est d’une importance vitale maintenant. Plutôt que de se concentrer sur les problèmes, Damon Gameau, le réalisateur, met plutôt l’accent sur les solutions.
Préoccupé par l’avenir de la planète dont sa fille de 4 ans héritera, Gameau s’est lancé dans un voyage autour du monde dans le but de rencontrer des innovateurs et des créateurs de changement dans les domaines de l’économie, de la technologie, de la société civile, de l’agriculture, de l’éducation et de la durabilité. S’appuyant sur leur expertise, il a cherché à identifier les meilleures solutions, à notre disposition aujourd’hui, qui permettraient d’améliorer la santé de notre planète et des sociétés qui y vivent. 2040 nous permet donc de rencontrer des gens qui nous présentent 6 idées qui pourraient littéralement changer le monde.
Non seulement chaque expert présente et explique ce qu’il préconise comme solution, mais le réalisateur a opté pour des points de vue originaux. En utilisant un « green screen », il se place, lui et ses invités, dans différents endroits saugrenus comme le sommet d’une éolienne ou une voiture jeton du jeu de Monopoly. Les images sont donc tout aussi frappantes que les mots utilisés pour montrer ce que nous pourrions mettre en place pour sauver notre planète et les espèces qui y habitent.
Certaines des solutions présentées semblent un peu difficiles à appliquer à une grande échelle. Mais une majorité peuvent être mises en place assez facilement. Il faut « simplement » que les citoyens se tiennent debout et que les gouvernements cessent de se laisser acheter par les grosses compagnies.
De la permaculture marine aux projets décentralisés d’énergie renouvelable, on découvre que des gens du monde entier prennent les choses en main.
Cette solution semble, à prime abord, aberrante. Mais, dans les faits, il y a des millions de filles qui n’ont toujours pas accès à l’éducation dans des pays pauvres ou sous-développés. Ce sont, selon les statistiques, ces femmes qui ont trop d’enfants. Et c’est ce surnombre d’enfants qui cause la surpopulation mondiale.
Dans le documentaire, on nous présente 3 sources d’énergie renouvelables. Mais Gameau ne se contente pas de nous dire que l’énergie solaire est bonne pour l’environnement. On le sait. Il présente plutôt une invention géniale : la génération décentralisée. Cette idée développée par Neel Tahmane est pourtant toute simple. Il s’agit de relier les maisons d’un village par petits groupes de 4 ou 5, chacune alimentée par des panneaux solaires sur le toit et dotée de batteries pour emmagasiner l’énergie. L’astuce: l’énergie générée est partagée dans le réseau. Ainsi, si un des occupants n’a pas besoin d’utiliser d’énergie à un certain moment, il peut la partager avec son voisin et vice versa.
Une solution particulièrement facile à mettre en place est laculture marine d’algues et de varech. Cette solution est présentée comme possiblement la plus efficace de toutes. En créant ces plantations d’algues à la surface de l’eau, on diminue l’acidité des océans, les changements climatiques et la perte de biodiversité. Ce n’est pas suffisant? C’est aussi une source de biocarburant et de nourriture pour le bétail, comme pour les humains…
On pourrait dire que Henry Ford a grandement contribué à notre perte en créant la chaîne de montage et la spécialisation du travail. L’agriculture régénérative, c’est un peu l’inverse. Par exemple, plutôt que d’avoir un élevage bovin d’un côté et des fermes où on cultive des céréales de l’autre, on mélange les deux. Plutôt que de labourer avec une machinerie polluante et de faire paître des vaches dans un champ qui ne sert qu’à ça, ce sont les bovidés qui se chargent de labourer le sol en mangeant l’herbe. Puis, en échange, ces animaux fertilisent le sol… Cette technique est plus complexe et mérite d’être découverte dans 2040. Vous pouvez aussi faire vos propres recherches. Mais il faut faire attention pour ne pas tomber sur des sites factices créés par les grosses compagnies agroalimentaires dans le but de faire de la désinformation et de conserver leur monopole destructeur.
L’économie circulaire et les changements au niveau des transports n’ont pas à être présentés à nouveau. Nous le savons. Mais les idées présentées ici sont vraiment intéressantes et bénéfiques. Je vous invite donc fortement à regarder le film afin de les découvrir.
2040 est une histoire d’espoir qui examine la possibilité réelle que l’humanité puisse inverser le réchauffement climatique et améliorer la vie de chaque être vivant dans le processus. C’est une vision positive de ce que pourrait être, au lieu de l’avenir dystopique qui nous est si souvent présenté, celui de nos enfants.
Note : 9/10
Regardez la bande-annonce :
© 2023 Le petit septième
Bonjour
Magnifique
Mais il faut appliquer à l’échelle mondiale.
Il faut aides les payes pauvres et on voie de développement.
Repeupler les compagnes pour reprendre l’agriculture saine. Et comme ça donner du travail à c’est population afin d’arrêter l’exode et arrêter les gères .
Je suis partisan des ces idées constructives.