« La mémoire est comme une machine. Et elle n’est pas parfaite. »
Une erreur tragique brise la vie d’un père dévoué, ébranlant son mariage et l’isolant dans la culpabilité. Alors que la menace de la prison se profile, il commence à se demander s’il mérite de continuer à vivre. Mais lorsque lui et sa femme réalisent que cette tragédie n’était pas un échec personnel, mais quelque chose de profondément ancré dans l’architecture de l’esprit humain, un chemin fragile vers le pardon commence à se dessiner. Malgré cette compréhension, une question demeure : l’amour peut-il survivre à ce pour quoi aucun cœur n’est fait?
Avec Father, Tereza Nvotová offre un film profondément troublant et dévastateur qui se double d’un récit solennel et impeccablement réalisé à propos d’une tragédie aux proportions insurmontables.
Father est un film beau et très dur à la fois. Un film dur à regarder, qui fera couler les larmes à n’importe qui de normalement constitué. C’est aussi une œuvre qui lancera les débats. Est-ce que quelqu’un qui oublie son enfant dans la voiture est une personne terrible, ou bien si ça peut réellement arriver à n’importe qui?
Ce que le film montre, c’est surtout l’amour d’un père qui, sous la pression et le stress, fait une erreur monumentale, que les gens ne sont pas prêts à accepter comme une erreur qu’on peut faire si on est une personne responsable. Mais surtout, une erreur qu’il devra lui-même se pardonner, si cela est possible.
Ce film est surtout un regard sur les sentiments et les émotions qui traversent les gens impliqués dans l’événement. En tant que parent, c’est tout aussi difficile de pardonner, que c’est facile de comprendre.
Il faut comprendre que le long métrage de Tereza Nvotová ne vise pas à condamner un mauvais père, mais plutôt à comprendre les sentiments et les événements qui suivent ce genre d’accident.
Certains diront qu’il s’agit d’un meurtre. D’autre que c’est parce que cet homme est un mauvais père. D’autre que c’est parce qu’il n’aimait pas sa fille. Et d’autres comprendront comment ce genre d’horreur peut se produire et bien que choqués par la mort de l’enfant, comprendront et ne jugeront pas l’homme derrière l’erreur.
Quoi qu’il en soit, Father est un film à voir. Mais attention, c’est dur.
Father est présenté au VIFF les 2, 6 et 12 octobre 2025.
Bande-annonce
© 2023 Le petit septième
Cest drôle, cest pas grave, mais mon cœur a failli exploser en morceaux en lisant cette critique. Larticle parle dun film qui brise les cœurs, ce qui est sympa, mais après ça, il nous dit gentiment Attention, cest dur. Oh là là ! Cest comme si quelquun vous disait : Viens manger des pépites, mais prépare-toi à cracher. 8.5/10 ? Cest une note pour un film qui vous fait pleurer des yeux rougis ? Franchement, je suis curieux de voir si le film est aussi dur que sa note et sa critique, mais jai déjà prévu de fumer une bonne pipe pendant la projection. Sinon, je risque de devenir fou.quay random