Continuons à explorer l’espace et le temps avec le Docteur. En 1989, Sylvester McCoy a déposé les clés du TARDIS suite à l’annulation de la série. Le Seigneur du temps a repris du service un bref moment en 1996 lors d’un téléfilm, mais sans suite à l’horizon. Nous retrouverons notre voyageur du temps britannique préféré sur les écrans en 2005, dans ce qui sera sa grande renaissance. C’est sur cette période, que les fans surnomment le New Who, que nous allons nous attarder dans cette deuxième partie, en commençant par la première saison en 2005, jusqu’à 2023, année des 60 ans de la série et de la période Disney+, abordant la naissance de cette nouvelle mouture, les différents showrunners et acteurs qui ont fait vivre la série, les 50 ans légendaires, ainsi que la période controversée de la première Docteur.
On l’a vu avec le téléfilm de 1996, plusieurs tentatives ont été faites pour relancer Doctor Who. Si de nombreux producteurs ont voulu se concentrer sur la production de films, ce sera Lorraine Heggessey, dirigeante de BBC One, principale chaîne de télévision de la BBC, qui montera une nouvelle série Doctor Who. Elle sera officiellement annoncée en 2003, année qui marque les 60 ans de la série, pour une diffusion en 2005.
Dans l’équipe technique, on retrouvera notamment le producteur Phil Collinson, ainsi que la productrice exécutrice Julie Ann Gardner. Principal chef d’orchestre de cette nouvelle série, le poste de showrunner sera attribué à Russel T Davies, ayant auparavant signé les séries Queer as folk, Casanova et, plus récemment, It’s a Sin (beaucoup de séries traitant des communautés LGBTQ, lui-même étant homosexuel). Un choix judicieux, car l’auteur est un immense fan de Doctor Who depuis qu’il a vu William Hartnell se régénérer en Patrick Troughton en 1966. Il aura quand même la lourde tâche de ressusciter une figure mythique de la télévision.
Cette nouvelle série commença le 26 mars 2005 avec l’épisode Rose. Dans cet épisode, on retrouve Rose Tyler (Billie Piper), une jeune vendeuse dans un magasin de vêtements à Londres qui, un soir, se fait attaquer par des mannequins vivants. Elle sera sauvée par un mystérieux individu qui se fait appeler le Docteur, ici portant le visage de l’acteur Christopher Eccleston (28 Days Later, Thor : The Dark World, The Leftlovers). Les deux feront face à l’invasion des Autons, qui étaient déjà apparus en 1970 dans l’épisode Spearhead from Space. Par la suite, Rose, tout comme le spectateur, partira découvrir des choses fabuleuses, mais aussi dangereuses, en compagnie du Docteur.
Cette première mouture avec Eccleston dans le rôle-titre sera un grand succès critique et commercial. Lors des 13 épisodes de cette saison, le Docteur et Rose assisteront à la mort de la Terre, rencontreront Charles Dickens, arrêteront l’invasion de la Terre et feront face aux Daleks. Cette nouvelle série sera également considérée comme un renouveau de Doctor Who, car intitulée Series 1 au lieu de saison 27, ce qui a choqué certains admirateurs. Elle reste cependant dans la continuité de l’ensemble de la série. Un autre aspect de ce renouveau est à travers l’écriture du personnage du Docteur. En effet, on apprend que le Docteur est devenu le dernier des Seigneurs du temps, après que sa planète natale, Gallifrey, ait été détruite dans une guerre entre les Seigneurs du temps et les Daleks, ce qui a conduit à l’extinction des deux races. Ce choix scénaristique est un véritable plus à la série, apportant de la profondeur et du gravitas au personnage du Docteur, le montrant souvent comme un survivant traumatisé par la guerre, mais voyant de l’optimisme à travers l’espèce humaine, notamment les personnes qui l’accompagnent. Des épisodes comme Daleks et Father’s Day sont parmi les meilleurs de cette ère.
Cependant, peu de temps après le début de la nouvelle série et l’annonce d’une saison 2, Christopher Eccleston a annoncé vouloir quitter la série. S’il a d’abord affirmé que c’était pour ne pas être enfermé dans le rôle, il s’exprimera plus tard en disant qu’il n’aimait pas les conditions de travail et l’attitude de l’équipe créatrice, notamment envers de mauvais comportements des acteurs sur le plateau. Il sera remplacé par David Tennant, acteur écossais qui avait déjà travaillé avec Russel T Davies pour Casanova et que l’on retrouvera la même année dans Harry Potter et la Coupe de feu dans le rôle de Barty Crouch Jr. On le verra plus tard dans Jessica Jones, Broadchurch et Good Omens. Il est aussi le neveu de Peter Davidson, le cinquième Docteur.
L’ère RTD sera surtout associé à Tennant et au dixième Docteur, non seulement parce qu’il est présent pendant trois saisons, mais aussi parce que son interprétation a fait de lui l’un des meilleurs Docteurs. Il a apporté la parfaite énergie au personnage, faisant preuve d’un optimisme et d’un sarcasme parfait, mais en renforçant les moments dramatiques. La série décrit le Docteur comme un véritable danger lorsqu’il est en colère, et David Tennant retransmet parfaitement cet aspect, étant même parfois effrayant. Cela développe aussi la sous-histoire du Docteur comme unique survivant de Gallifrey que Davies a mis en place.
En somme, les trois saisons de Tennant sont toutes excellentes, avec de super épisodes comme The Girl in the Fireplace, Gridlock, les deux parties Human Nature/The Family of Blood, Blink, Planet of the Ood, Silence in the Library/Forest of the Dead ou encore Midnight. On pourra voir le retour d’ennemis classiques du Docteur comme les Cybermen, le Maître et Davros, mais également vivre des aventures uniques et rencontrer des personnages historiques comme la Reine Victoria, William Shakespeare et Agatha Christie. Chaque saison mettra en scène un compagnon différent pour le Docteur, la saison 2 gardant Billie Piper en Roses Tyler, la saison 3 introduira Freeman Ageyman (Sens 8, New Amsterdam) dans le rôle de Martha Jones, une jeune étudiante en médecine, et la saison 4 ramènera Donna Noble, une secrétaire incarnée par Catherine Tate (Nellie Bertram dans The Office) que le Docteur avait déjà rencontrée dans l’épisode spécial The Runaway Bride.
Car oui, Davies ne s’est pas seulement contenté de ramener Doctor Who en programme hebdomadaire, il a aussi fait des épisodes spéciaux d’une heure, notamment diffusés le 25 décembre. Les téléspectateurs ont donc eu droit, chaque Noël, à un épisode de Doctor Who, qui reprenait en plus le contexte des Fêtes, comme s’ils écoutaient un film de Noël. Le premier, The Christmas Invasion, introduit David Tennant. Le second, The Runaway Bride, présente le personnage de Donna Noble, qui se retrouve mystérieusement téléportée à l’intérieur du TARDIS lors de son mariage. Le troisième, Voyage of the Damned, amène le Docteur dans un vaisseau spatial imitant le Titanic et a Kylie Minogue comme vedette invitée.
Mais outre les épisodes spéciaux, Russel T Davies a également produit des spin-offs de Doctor Who, créant ainsi un univers étendu. On a eu droit à The Sarah Jane Adventures, série mettant en scène Sarah Jane Smith (Elisabeth Sladen), ancienne compagnonne du Docteur lors de l’ère classique qui a fait son retour dans l’épisode School Reunion de la saison 2, ainsi que Torchwood, qui propose une vision plus mature sur l’univers de Doctor Who.
David Tennant terminera sa run en tant que Docteur avec quatre (voire cinq, car le dernier étant en deux parties) épisodes spéciaux : The Next Doctor, diffusé le 25 décembre 2008, Planet of the Dead, diffusé pour Pâques 2009, The Water of Mars, excellente histoire diffusée le 15 novembre 2009, et The End of Time, le dernier en deux parties diffusé pour Noël et le jour de l’An. Le 1er janvier 2010 marquera non seulement le dernier épisode de David Tennant, mais aussi de Russel T Davies.
En effet, après cinq ans à diriger la série, Russell T Davies laisse sa place, désirant se consacrer à d’autres projets. David Tennant a fait de même, voyant dans le départ de Davies une bonne opportunité de passer à autre chose. La série s’en va alors vers une autre direction.
Le chef conducteur est maintenant Steven Moffat, que l’on connaît surtout pour des séries comme Sherlock, Jekyll, Dracula et Inside Man. Il a également écrit plusieurs épisodes de Doctor Who pour Russell T Davies, notamment The Girl and the Fireplace, Blink et Silence in the Library/Forest of the Dead, qui sont parmi les épisodes préférés des admirateurs. Quant au Docteur, le rôle revient à l’acteur Matt Smith, qui s’était d’abord fait remarquer dans la série Party Animals, mais que l’on a vu récemment dans les deux premières saisons de The Crown, House of the Dragon et Morbius. Smith devient le Docteur à 26 ans, faisant de lui le plus jeune acteur à incarner le personnage.
Dans cette saison 5, le Docteur sera accompagné de deux compagnons. La première, Amy Pond, une jeune femme qui avait déjà rencontré le Docteur enfant, et qui est incarnée par Karen Gillan, bien avant qu’elle atteigne le succès international pour le rôle de Nebula dans le MCU. Avec eux viendra Roby Williams, le fiancé d’Amy, incarnée par Arthur Darvill (Legends of Tomorrow). Les deux seront aux côtés du Docteur jusqu’à la moitié de la septième saison. Une saison particulière, car séparée en deux parties pour cause de restrictions au niveau du budget. Entre les deux parties, on aura droit à un épisode de Noël où l’on rencontrera Clara Oswald, la nouvelle compagnonne du Docteur, ici incarnée par Jenna Coleman (The Serpent, The Sandman).
Matt Smith quittera cependant le rôle après la septième saison, étant en burnout après trois intenses saisons. Si Jenna Coleman restera comme compagnon pour la suite, elle suivra le douzième Docteur, interprété par Peter Capaldi sortant de son rôle acclamé de Malcolm Tucker dans The Thick of It. Il était auparavant apparu dans un épisode de la saison 4, lorsque le Docteur version Tennant visitait Pompéi. Un choix qui a beaucoup déconcerté les fans, surtout à cause de son âge (il avait 56 ans lors de l’annonce). Cependant, il va vite faire l’unanimité avec son interprétation du Docteur. En effet, si le Docteur version Matt Smith était une sorte de grand enfant, avec plusieurs touches plus sérieuses, le Docteur version Capaldi est plus hargneux que ses prédécesseurs, renforcé dans la série par son âge et son accent écossais. Il crée ainsi une dynamique vraiment intéressante au sein de la série, et bien différente de toutes les incarnations du Docteur, sans pour autant oublier l’humour et la bonté tant synonyme du personnage. Peter Capaldi est devenu ainsi l’un de mes Docteurs préférés, juste avant David Tennant.
Le 12ᵉ Docteur et Clara continueront leurs aventures durant deux saisons, la 9ᵉ saison étant marquée par le départ de Jenna Coleman, son contrat avec la BBC étant terminé. La 10ᵉ saison arrivera sur les écrans deux ans plus tard, le Docteur étant cette fois accompagné par Bill Potts (Pearl Mackie), ainsi que Nardole (Matt Lucas), un extra-terrestre humanoïde qui accompagne le Docteur sous les ordres de River Song.
Ce qui frappe avec cette nouvelle direction, c’est son aspect visuel, avec une photographie plus marquée que la période RTD. Cela ancre plus la série dans notre réalité, même si elle garde quand même le côté souvent kitsch qui a toujours fait son charme. De plus, on sent que Steven Moffat s’amuse plus avec l’aspect voyage dans le temps, n’hésitant pas à créer des enjeux de paradoxes temporels et autres concepts du type, alors qu’ils étaient mis plus de côté par Davies. Il ramène aussi les idées qu’il avait apportées dans les épisodes qu’il a écrits, comme les Anges pleureurs ou bien River Song (Alex Kingston), une mystérieuse femme qui semble avoir une profonde relation avec le Docteur et qui aura une grande importance durant la série.
Mais il ne reste pas sans faute. On lui a fréquemment reproché une écriture qui ne met pas toujours les compagnons en valeur et de rendre le Docteur trop compétent, alors que les alliés du Docteur ont très souvent sauvé la situation. Il crée aussi des arcs narratifs trop complexes. Ceux de Davies étaient amenés par parcimonie dans chaque épisode, créant ainsi un crescendo jusqu’à l’épisode final. Moffat a tendance à mettre en place un gros point scénaristique dès le début, à le laisser pour un certain nombre d’épisodes, puis à le ramener pour un moment précis, ce qui enlève le mystère de cet arc. Mais ce que les fans adorent de Moffat, ce sont ces épisodes « standalone », soit ne rentrant pas dans l’arc narratif de la saison, ainsi que les scènes de monologues du Docteur, comme celui de The Rings of Akhaten, de The Zygon Invasion et de Heaven Sent, qui sont pour beaucoup les meilleurs moments de la série.
Mais Moffat ne se défait pas totalement de ce qu’avait amené Davies, reprenant la bonne idée de faire des épisodes spéciaux pour Noël, et cette fois en extrapolant l’aspect festif. Son premier épisode du type est une adaptation du Conte de Noël de Charles Dickens, où le Docteur et ses compagnons jouent les fantômes de Noël pour un simili Scrooge incarné par le regretté Michael Gambon (Dumbledore). Steven Moffat aura également la lourde tâche d’écrire The Day of the Doctor, un épisode spécial commémorant les 50 ans de la série. Un événement télévisuel qui réunit non seulement Matt Smith et David Tennant en tant que Docteur, mais aussi l’apparition-surprise de John Hurt qui incarne une nouvelle version du Docteur. L’épisode a été simultanément diffusé dans 94 pays, ce qui lui a donné le Record Guinness du plus grand nombre de simulcast pour une série télévisée. L’épisode a même eu droit à des projections au cinéma, dont au Québec.
Ce ne sera pas le seul épisode de l’ère Moffat qui aura droit à une projection au cinéma. En effet, pour Noël 2017, certains pays ont pu voir au cinéma Twice Upon a Time, un épisode de Noël très spécial. En effet, le 12e Docteur rencontre sa première incarnation, ici sous les traits par David Bradley (Argus dans les Harry Potter), un choix judicieux, car il avait déjà incarné William Hartnell (le premier acteur du Docteur) dans le téléfilm An Adventure in Space and Time. Mais de plus, ce sera la dernière fois que Peter Capaldi jouera le personnage, trop submergé par le rôle, et le dernier épisode de l’ère Moffat, laissant sa place de showrunner et amenant la série dans une autre direction.
Après Russel T Davies et Steven Moffat, Doctor Who se verra superviser par Chris Chibnall, créateur de la série Broadchurch, qui avait, lui aussi, écrit des épisodes de Doctor Who (42 durant l’ère Davies) ainsi que Dinosaurs on a Spaceship durant l’ère Moffat. Et comme ses prédécesseurs, Chibnall est un grand fan de la série depuis son enfance. Cette nouvelle mouture de Doctor Who marque aussi une grande première pour la série, car nous n’aurons pas droit à « un » Docteur, mais bien à « une » Docteur. En effet, le rôle-titre sera attribué à Jodie Whittaker, avec qui Chibnall avait déjà travaillé pour la série Broadchurch, faisant d’elle la première femme à incarner le Seigneur du temps. Elle sera également accompagnée de trois compagnons, Ryan Sinclair (Tosin Cole), Graham O’Brien (Bradley Walsh) et Yasmin Kahn (Mandip Gill). Cependant, cette nouvelle direction ne séduira pas les spectateurs et les fans.
Si certaines voix malfaisantes sur Internet diront que c’est parce qu’une femme incarne le Docteur, le véritable problème vient de Chris Chibnall. En effet, la très grande majorité des épisodes qu’il a écrits ou bien supervisés sont bien en deçà des épisodes de ses prédécesseurs. Il y a déjà l’écriture des compagnons qui ne les met presque jamais en valeur et qui semblent seulement suivre bêtement le Docteur au lieu de servir d’égal.
Mais c’est dans l’écriture intégrale des épisodes où Chibnall se plante complètement. Elles sont non seulement moins bien rythmées, et donc plus ennuyeuses que les épisodes sous Davies et Moffat, mais la plupart d’entre eux possèdent des messages très manichéens, voire douteux. Par exemple, l’épisode Orphan 55 traite du réchauffement climatique avec un gros manque de subtilité et l’épisode Kerblam dit maladroitement comment le monde ne pourrait pas vivre sans Amazon. Doctor Who s’est souvent permis de proposer des messages politiques dans ses épisodes, mais il avait l’élégance de rester subtil et honnête. Chibnall a aussi retiré les spéciaux de Noël et les a déplacés pour le jour de l’An, une mauvaise décision, car le 1er janvier n’est pas le meilleur jour pour écouter la télévision, surtout si beaucoup de personnes ont fait la fête la veille.
Mais Chibnall a aussi tenté de bouleverser toute la mythologie autour de Doctor Who, ce qui a donné The Timeless Child. Je ne dévoilerai pas ce qu’est ce gros twist, mais disons que cette révélation est l’équivalent pour les fans de Doctor Who de Rey qui est la petite-fille de l’Empereur dans Star Wars IX, soit un retcon qui ne fait aucun sens et qui est décrié par les amateurs. Avec tout ça, les fans de Doctor Who ont été très déçus de cette nouvelle tournure.
Il n’a cependant pas tout à jeter. La production de la série a connu un très grand boost. La photographie et les effets spéciaux n’ont jamais été aussi bien faits. De plus, malgré le fait qu’elle n’a pas eu grand-chose pour la soutenir, Jodie Whittaker a incarné une excellente Docteur. Son côté plus optimiste, en contradiction avec le Docteur version Capaldi, a su charmer les spectateurs. N’empêche que Chibnall n’a pas réussi à la mettre au même niveau que ses prédécesseurs.
Mais si on peut décrier la qualité de ses épisodes, on ne peut pas nier que Chris Chibnall à tenter des choses. Le meilleur exemple est la 13ᵉ saison, intitulée Flux. Alors que chaque saison était normalement composée de plusieurs histoires entourées d’un arc narratif qui se conclut dans les derniers épisodes, Flux est une seule grande histoire séparée en six épisodes, dans laquelle le Docteur, Yaz et le nouveau compagnon Dan Lewis, incarné par John Bishop (Ryan et Graham sont partis lors de l’épisode spécial Revolution of the Daleks), font face au Flux, une anomalie qui risque de détruire l’univers. Cependant, les critiques ont, là aussi, été assez divisées.
Flux sera la dernière saison complète avec Chris Chibnall et Jodie Whittaker, Chibnall laissant sa place de showrunner et Whittaker ayant promis de quitter la série en même temps que lui. Ils termineront leur passage avec trois épisodes spéciaux en 2022, l’un pour le 1er janvier, l’un pour Pâques et le dernier le 23 octobre, où Whittaker se régénère en un nouveau Docteur. Mais ses trois saisons laisseront un goût amer pour tout fan de Doctor Who, ainsi qu’une certaine baisse d’attrait pour la série. Cependant, 2023 marque les 60 ans de la série, la parfaite occasion pour se régénérer, avec des nouveaux et des anciens visages. Mais on verra ça dans la troisième partie…
P.-S. Les saisons 1 à 10 de Doctor Who, ainsi que tous les épisodes spéciaux, sont disponibles sur Amazon Prime.
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