Le 13e festival annuel du film japonais de Toronto (TJFF) du Japanese Canadian Cultural Centre (JCCC) se tiendra du 6 au 20 juin au Kobayashi Hall du JCCC. Le festival est devenu l’un des plus grands événements cinématographiques de ce type dans le monde et est reconnu par l’industrie cinématographique japonaise comme un moyen essentiel de faire connaître le cinéma japonais au reste du monde.
Le TJFF est programmé pour refléter la riche diversité de la quatrième plus grande industrie cinématographique au monde et l’édition 2024 présentera 23 films, dont les premières internationales du drame mystérieux Stay mum「かくしごと 」 avec Anne Watanabe et Eiji Okuda et de la comédie réconfortante basée à Okinawa Kanasando「かなさんどー」de Toshiyuki Teruya.
Le festival est également très fier de présenter en première mondiale Landscapes of home 「故郷の風景」d’Alice Il Shin, produit par Eiko Kawabe Brown. Le film étudie la lutte des Canadiens d’origine japonaise d’un point de vue nouveau, redéfinissant ce que signifie le fait de se sentir chez soi sur fond de guerre et de perte.
Le film d’ouverture est la première nord-américaine de Hayato Kawai, qui raconte de manière comique l’histoire de 47 Ronin : Don’t lose your head!「身代わり忠臣蔵 」. Les autres premières nord-américaines sont le somptueux film d’action anti-guerre Revolver lily 「リボルバー・リリー 」 d’Isao Yukisada, avec une interprétation féroce de Haruka Ayase dans le rôle d’un assassin luttant contre les factions militaristes au sein du gouvernement. All the long nights 「夜明けのすべて 」, le film de Sho Miyake qui a remporté le prix du public et le prix du meilleur réalisateur au 36e Festival international du film de Tokyo; et (AB)Normal desire 「正欲」. La comédie musicale de Toshiro Saiga The dancing Okami「レディ加賀」se déroule dans les auberges traditionnelles des sources chaudes de la célèbre région de Kaga Onsen, et l’histoire d’Izuru Narushima sur la solitude, la connexion et l’identité, 52-Hertz whales「52 ヘルツのクジラたち」.
Également en première nord-américaine, le drame sur l’enlèvement Missing 「ミッシング」 de Keisuke Yoshida, avec Satomi Ishihara dans le rôle d’une mère désespérée qui lutte contre le désintérêt des médias pour la disparition de sa fille, est le meilleur de sa carrière, le thriller policier léger de Hiroaki Matsuyama Don’t call it mystery 「ミステリと言う勿れ」et One last bloom de Takehisa Zeze 「春に散る」un drame de boxe si authentique qu’il a incité la star Ryusei Yokohama à se qualifier en tant que boxeur professionnel et la traque d’Eiji Uchida sur le fil du rasoir Matched 「マッチング」. Le réalisateur Uchida (lauréat du prix du meilleur film de l’année pour Midnight swan en 2021) sera présent.
Le film de clôture est la première canadienne de Mitsuhiro Mihara, Takano tofu「高野豆腐店の春」, un film culinaire réconfortant sur la succession générationnelle mouvementée d’un fabricant de tofu traditionnel.
Parmi les autres premières canadiennes, citons la 90e œuvre du maître Yoji Yamada, âgé de 91 ans, Mom, is that you ?! 「こんにちは、母さん」, la comédie romantique surréaliste de Nobuhiro Yamashita One Second ahead, one second behind 「1秒先の彼」, un remake du succès taïwanais My Missing Valentine et de l’anime familial léger de Takayuki Hamana The klutzy witch 「らくだい魔女 フウカと闇の魔女」.
Tsugaru lacquer girl 「バカ塗りの娘」, mélange sincère d’arts traditionnels, de conflits familiaux et de la question des rôles traditionnels des hommes et des femmes, de Keiko Tsuruoka, fait ses débuts à Toronto en présence de la réalisatrice Tsuruoka.
Une édition spéciale du film de Hayao Miyazaki primé aux Oscars, The boy and the heron「君たちはどう生きるか」, est également annoncée, avec une introduction du compositeur Joe Hisaishi et une séance de dessin avec le directeur de l’animation Takeshi Honda, et le documentaire inspirant et passionnant de Sokichi Nakara, Life is climbing「ライフ・イズ・クライミング!」, en présence du réalisateur et des chefs de file Koichi Kobayashi et Naoya Suzuki (quatre fois champions du monde de para-escalade de l’IFSC).
Egoist「エゴイスト」, la romance intense et nuancée 2SLGBTQ+ de Daishi Matsunaga, est présentée pour la première fois à Toronto, tout comme la comédie hilarante qui se déroule en boucle dans le temps, de Ryo Takebayashi, Mondays,: see you “this” week monday「このタイムループ、上司に気づかせないと終わらない」. Le film Great absence 「大いなる不在」 de Kei Chika-ura revient après sa première au TIFF 2023, une excavation délicatement dévastatrice d’une vie – et d’une histoire d’amour – enveloppée dans le tissu déchiré de la détérioration mentale.
Le festival se déroule entièrement au Centre culturel canadien japonais, où les visiteurs peuvent également profiter de la gastronomie japonaise, d’expositions artistiques et historiques, de pratiques d’arts martiaux et d’une série de spectacles musicaux avant les projections.
Les passes multi-films et les billets individuels pour toutes les projections du Festival du film japonais de Toronto sont en vente dès maintenant.
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