Le Festival International du Film sur l’Art (Le FIFA) a dévoilé les lauréat•e•s de sa 42e édition qui se poursuit en ligne jusqu’au 31 mars prochains.
Cette année, 13 longs-métrages et 14 courts-métrages figuraient en compétition internationale, et 6 longs-métrages et 13 courts-métrages figuraient dans un nouveau volet : compétition nationale. Ils ont concouru pour remporter l’un des huit prix décernés par le jury : le Grand Prix, le Prix du jury, le Prix du meilleur essai, le Prix du meilleur portrait, le Prix du meilleur long-métrage canadien, le Prix du meilleur court-métrage, le Prix du meilleur court-métrage canadien, le Prix de la meilleure œuvre canadienne.
« Pour sa grande maîtrise technique et pour l’originalité avec laquelle il s’empare d’un sujet de l’heure, ce film a séduit le jury tout en suscitant de passionnants échanges. Visuellement remarquable, il fait le pari audacieux d’une narrativité qui rappelle la fable ou le conte pour interroger, non sans humour, les limites de l’art, de la subjectivité et de l’existence. Nous saluons particulièrement la manière dont la forme du film rejoint le fond, mettant ainsi en abyme son propre sujet. Enfin, nous sommes devant une œuvre qui a le pouvoir de nous atteindre, à la fois intellectuellement et émotionnellement, par des chemins inattendus. »
Disponible en ligne jusqu’au 31 mars.
« Visuellement très soigné, ce film est un vibrant hommage au pouvoir de la fiction en tant que voie d’accès à notre empathie, à notre résilience, à notre considération pour les marginaux et les laissés-pour-compte. On en sort tout imprégné de sa lumière, avec l’envie de mieux regarder et de mieux lire le monde. À mille lieues de la bien-pensance, ce film, à l’image de son sujet, n’est jamais complaisant. Au contraire, il invite à l’exigence du cœur, et rappelle que l’art et la littérature ont un réel pouvoir d’élévation. En cela, sa portée est à la fois poétique et politique. Œuvre de profondeur et de sincérité, ce portrait n’est pas seulement celui d’un écrivain au parcours singulier, mais bien celui du potentiel infini de notre humanité. »
Disponible en ligne jusqu’au 31 mars.
Vous pouvez en savoir plus sur The geographies of DAR en lisant notre critique.
« Grâce à une approche créative unique, The Great Endeavor présente des idées frappantes dans un style artistique et cinématographique incitant le public à réfléchir aux solutions au changement climatique. »
« À travers le langage de la photographie et de la performance, entre réalité et fiction, le film réussit à transmettre combien la mémoire d’un passé de souffrance pèse profondément sur les nouvelles générations qui parviennent pourtant à trouver de l’espoir dans la poésie et l’art pour écrire une nouvelle histoire. »
Disponible en ligne jusqu’au 31 mars.
« Poétique et ambitieux, ce film s’est distingué par la beauté de ses images, le rythme hypnotique de son montage et sa profonde connaissance d’un lieu et d’une époque révolue qui résonne encore de nos jours. Pour sa capacité à emporter le réel dans un monde spectral et son travail unique sur le rapport entre littérature, son et images, le jury remet le Prix du meilleur essai à GHOSTS OF BAGGOTONIA »
Disponible en ligne jusqu’au 31 mars.
« Avec patience et délicatesse, ce film intimiste nous plonge dans le quotidien d’un artiste dont la fausse simplicité masque une vie courageuse et résiliente dédiée à l’art politique dans un contexte politique répressif. Pour la perspective sensible qu’il nous propose sur un écrivain visionnaire et un homme de famille inspirant, le jury remet le Prix du meilleur portrait à AN OWL, A GARDEN AND THE WRITER. »
Disponible en ligne jusqu’au 31 mars.
« Résultat d’une démarche courageuse et originale, ce film témoigne d’un sens rigoureux de la mise en scène et d’une capacité singulière à affronter artistiquement des enjeux personnels. Pour sa capacité à faire évoluer le portrait d’un artiste en son absence en autoportrait émouvant et pertinent d’une cinéaste qui s’affranchit d’une figure paternelle aussi admirée que néfaste, le jury remet le Prix du jury à THE ARTIST’S DAUGHTER. »
Disponible en ligne jusqu’au 31 mars.
« À la fois modeste et d’une ampleur surprenante, ce film s’ouvre comme le portrait d’un homme à la passion étrange. Pas à pas, l’anecdotique fait subtilement place à un regard profond et singulier sur le monde, l’histoire de l’humanité et la notion même d’art. Pour sa capacité à explorer toutes les facettes, à la fois esthétiques et philosophiques, d’une obsession qui se transforme – ou pas – en projet artistique, le jury remet le Grand prix à LA RICERCA. »
Disponible en ligne jusqu’au 31 mars.
Vous pouvez en savoir plus en lisant notre critique de La ricerca.
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