Dans le cadre du partenariat entre Le Petit Septième et le FRIC, je couvre une partie des films canadiens qui sont présentés lors des RVQC 2024. Pour mon troisième et dernier texte de ce partenariat, j’ai vu le premier épisode d’une série.
Évidemment, il est difficile de juger une série à partir d’un seul épisode. Mais comme il s’agit de la deuxième saison, on peut tout de même croire que le premier épisode sera garant de la suite.
Voici donc Ainsi va manu.
Lorsque Manuela, 16 ans, et sa famille sont menacées d’être évincées de leur appartement par un constructeur immobilier, celle-ci décide de prendre les choses en main et de lutter pour demeurer dans son quartier, à sa façon.
Cette première saison traite d’enjeux liés au logement et nous montre un personnage féminin issu de la diversité, fort et bien développé. C’est agréable de voir une série qui donne réellement la place aux personnes ne faisant pas partie de la majorité « blanche ».
Une série un peu déprimante, mais pleine d’espoir et de beauté. Vraiment à voir!
La saison 1 est disponible sur TV5 Unis.
Après avoir été forcée de quitter sa ville natale, Manuela a du mal à s’adapter à son nouveau milieu de vie. L’adolescente ne rêve que d’une chose : retourner vivre à Toronto.
Il y a une chose qui sonne bizarre dans ce premier épisode. On a l’impression qu’il n’y a pratiquement aucun personnage « blancs ». Et ça laisse une impression de débalancement. Mais, est-ce réellement le cas, ou n’est-ce pas plutôt causé par cette fâcheuse habitude de ne jamais montrer autre chose qu’une écrasante majorité de personnages blancs à la télé? Du coup, qu’il y ait réellement un débalancement ou non, c’est bien de voir une série qui met en scène des personnages « non-blancs » en tête d’affiche. On peut enfin réaliser qu’il y a des actrices de talent dans les diversités.
Ce premier épisode met bien en place l’histoire puisque même pour quelqu’un qui n’a pas vu la première saison, il est facile d’embarquer dans l’histoire. Dans le pire des cas, on a l’impression que les choses évoluent rapidement. La réalisation est efficace même si elle est très classique. Ce premier épisode de 20 minutes met bien en place les thèmes de cette saison, c’est-à-dire le déracinement, l’intégration dans un nouveau milieu et les différents enjeux en fonction de l’âge d’une personne.
La mère doit commencer un nouveau travail, l’adolescente doit s’intégrer dans une nouvelle école secondaire, et le petit frère doit faire sa place dans une nouvelle école primaire.
Bien que certaines situations soient un peu caricaturales, le message passe bien et les personnages sont attachants. En tout cas, les personnages principaux. Je dirais donc qu’il s’agit d’une série à voir, ce que je ferai lorsque le reste de la saison sera disponible.
Ainsi va Manu est présenté aux RVQC le 1er mars 2024.
Bande-annonce de la saison 1
© 2023 Le petit septième