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Plein(s) Écran(s) 2023 dévoile sa programmation

Le festival Plein(s) Écran(s) revient pour la septième année consécutive avec, encore une fois, une programmation de qualité. 

Affiche Plein(s) Écran(s) 2023

Du 18 au 29 janvier, Plein(s) Écran(s) offrira une quarantaine de films gratuitement, sur le web et en personne. Pendant une dizaine de jours le public aura accès à 40 films, 3 projections commentées, et une quotidienne, le tout sans bouger du sofa puisque le contenu sera accessible sur le site ainsi que sur les pages Instagram et Facebook du festival. Allant de la fiction au documentaire en passant par le film animé, il y en aura pour tous les goûts.

Et LPS vous offre, encore cette année, une couverture complète du festival, jour par jour.

La compétition officielle

Ariane Roy-Poirier
Ariane Roy-Poirier

La programmation élaborée par la directrice de programmation et le comité de sélection composé de Dora Moats, Sarra El Abed et Kevin Laforest, la compétition officielle rassemble 24 courts métrages.

Et c’est l’exubérant Suzanne et Chantal de Rachel Graton qui, après avoir été présenté à la soirée d’ouverture la veille au cinéma Beaubien, ouvrira le bal le 18 janvier avec les actrices Béatrice Picard et Anne-Marie Cadieux. Le premier jour, les spectateurs pourront aussi découvrir La vie heureuse (Amélie Hardy), véritable vitrine des exutoires de notre époque et Tétanos (Alexandre Lefebvre) qui illustre la complexité des liens père/fils de façon poétique. Pour clôturer cette compétition unique, c’est La main gauche de Maxime Robin qui sera à l’honneur, un court métrage coloré et attachant sur l’enfance.

Parmi les autres films en compétition, les spectateurs pourront voir  Zeneb Blanchet dans Piscine Pro d’Alec Pronovost (20 janvier), une comédie qui a notamment été sélectionnée pour le prestigieux Festival du film de Sundance; France Castel dans le délicieux In the Jam Jar de Colin Nixon (23 janvier); ou encore Stéphane Breton qui joue un père à la recherche éternelle de l’admiration de son fils dans le film Mimine de Simon Laganière (25 janvier). Les cinéphiles auront aussi accès au tout premier court métrage de Salomé Villeneuve, III, qui touche à la fraternité. Les liens fraternels seront également au cœur du bouleversant film étudiant In foetu de Jacob Khayat (24 janvier). Côté documentaire, il y aura On ne tue jamais par amour de Manon Testud (26 janvier), un film engagé contre les féminicides et Belle River réalisé en Louisiane par Guillaume Fournier, Samuel Matteau ainsi que Yannick Nolin. Un film sélectionné dans le Canada’s top ten du TIFF aux côtés de Pas de fantôme à la morgue de Marilyn Cooke (19 janvier) et Municipal relaxation module de Matthew Rankin (26 janvier), également au programme du festival.

La section Impression(s)

Plein(s) Écran(s) élabore depuis 3 ans une programmation spéciale sur Instagram : la section Impression(s). Des films courts, esthétiques et captivants à voir sur un cellulaire pendant toute la durée du festival. Les festivaliers auront accès à 1 film par jour, de moins de 10 minutes, pour un total de 8 films en compétition. Et c’est dans une ambiance planante que démarrera la section avec Les oiseaux du paradis de Gabriel-Antoine Roy, un conte philosophique moderne sur le sens de la vie. Pendant plus d’une semaine, on pourra découvrir des courts métrages énigmatiques tels Bedroom people de Vivien Forsans (19 janvier), Errance de Guillaume Lambert (26 janvier) ou encore Prison of the Sun de Kaveh Nabatian (23 janvier).

Les oiseaux du paradis - présentation
Les oiseaux du paradis

Le public pourra aussi déconstruire les relations amoureuses avec Les terrains vagues de Marie-Ève Drolet (24 janvier) et The Talking Stage de Lily Paris (27 janvier), mais aussi l’image de la femme avec Elles de Mélanie Saint-Germain (20 janvier). C’est avec les mouchoirs que se terminera cette compétition avec Chanson pour un nouveau monde de Miryam Charles (21 janvier).

La carte blanche

Cette année, la Carte blanche est offerte au festival Off-courts de Trouville qui, le temps d’un weekend (les 21 et 22 janvier), qui présentera 8 films. Frissons et émotions seront au rendez-vous avec notamment Chiatura (du réalisateur québécois Toby Andris), Haut les pulls (Steve Achiepo), Souvenirs Souvenirs (Bastien Dubois) ou encore Duos (Marion Defer). Off-courts présentera aussi des films d’animation tendres et touchants tels À cœur perdu (Sara Saidan) ou encore Colza (Victor Chagniot, Camille Broutin, Matthieu Dores). Pour la note musicale, les internautes pourront en prendre plein les oreilles avec le touchant Partir un jour (Amélie Bonin).

Partir-un-jour
Partir un jour

Le grand retour des événements physiques

  • Une soirée d’ouverture au Cinéma Beaubien (le 17 janvier à 19 h) 
  • Une soirée Kino Kabaret au Cinéma moderne (le 21 janvier à 21 h)
  • Une classe de maître(s) au Pôle en cinéma de l’UQAM (le 23 janvier à 17 h), en présence du réalisateur Stéphane Lafleur et d’André-Line Beauparlant, réalisatrice et directrice artistique.

Des nouveautés en ligne

  • Une quotidienne sur Instagram aura lieu chaque jour de la compétition à 19h pour la première fois avec un retour sur les films diffusés
  • Des projections commentées, présentées par l’INIS (Institut National de l’Image et du Son), pour découvrir les coulisses de la réalisation des films 
  • Une série de podcasts avec les créateurs des courts en compétition officielle réalisée

Les prix

Le jury de cette 7e édition sera composé de Julianne Coté, actrice et scénariste (De Pierre en fille) également ancienne porte-parole du festival et la charismatique Nour Belkhiria, connue pour son rôle d’Ismène dans Antigone ou de Nacira dans Une révision. Le réalisateur et scénariste Marc-Antoine Lemire, qui s’apprête à sortir son premier long métrage Mistral Spatial et dont le dernier court métrage Pre-Drink compte une centaine de festivals à son actif, vient compléter le jury.

De nouveaux prix seront également décernés pour récompenser les films régionaux, l’audace, mais aussi les scénaristes : le Prix Yes Sir!Madame… remis par la Coop Vidéo de Montréal pour la démarche la plus originale (bourse de 1 000$), le Prix du meilleur scénario présenté par la Sartec (Société des auteurs de radio, télévision et cinéma) avec une bourse de 1 000$, ainsi que le Prix du meilleur film régional présenté par Spira (10 000$ en services).

Les autres prix :

  • Grand Prix Plein(s) Écran(s) présenté par Post-Moderne : il récompense le meilleur court métrage québécois de la compétition avec une bourse de 1 000$ en argent et 10 000$ en services de post-production;
  • Prix du public : remis au court métrage québécois ayant suscité le plus grand nombre de partages et de réactions sur Facebook avec une bourse de 1 000$ à la clé;
  • Prix Impressions : remis au court métrage ayant suscité le plus de réactions sur Instagram avec une bourse de 500$.
  • Prix des Pairs présenté par le BEAM (Bureau Estrien de l’audiovisuel et du multimédia) : offre 5 000$ en service et 1 an d’abonnement. Il est remis par le jury du BEAM composé d’Alexa-Jeanne Dubé (comédienne et réalisatrice), Laurent Ulrich (directeur photo) et Pascale Rousseau (scénariste, réalisatrice et directrice artistique);
  • Le Prix Coup de cœur du Jury par Grandé Camera avec un prix de 10 000$ en services de location d’équipements.
  • Le Prix du Jury étudiant présenté par La Caisse Desjardins de la Culture qui remet une bourse de 1 000$.

Plus d’infos sur le site web de Plein(s) Écran(s).

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