« Moi, j’aime me masturber! »
Une série documentaire animée de Lori Malépart-Traversy qui pose un regard ludique et décomplexé sur la sexualité en solitaire.
Masturbation : la petite histoire d’un grand tabou
Voici l’histoire comme elle ne vous a jamais été enseignée sur les bancs d’école! Ce court métrage d’animation retrace l’étonnante évolution de notre rapport à la masturbation — et de sa répression — de la préhistoire à aujourd’hui.
Une jeune femme se remémore un rituel fantaisiste qu’elle s’était créé à la petite enfance autour de la masturbation. Un court métrage candide et introspectif sur ce moment où l’on oublie la réalité qui nous entoure pour s’abandonner au plaisir (et aux poissons).
Suivant la quête d’une femme de 23 ans déterminée à atteindre son premier orgasme, ce court film d’animation expose avec finesse et une touche d’humour une réalité peu connue : le vaginisme. Il en résulte un captivant récit d’exploration, de découverte et de dildos.
Qu’advient-il lorsque la masturbation rend visite… au « p’tit Jésus »? Avec son humour fin, ce court film d’animation remet en question les interdits imposés par la morale religieuse sur le corps et les désirs féminins. Un récit rempli de bienveillance et de questionnements, où le bien et le mal se mêlent aux prières et aux caresses.
Comment la porno stimule-t-elle les fantasmes? Pour certaines personnes, les images les plus puissantes sont celles qui flirtent avec des réalités complètement inconnues. Ce court métrage d’animation relate avec doigté les confidences d’une femme sur ses scénarios érotiques préférés.
Bien que la masturbation soit un sujet de moins en moins tabou, il reste une grande omerta sur la chose, surtout au féminin. Les gens n’ont plus vraiment de problème à dire qu’ils le font. Mais presque personne n’ose en parler plus que ça. On le fait, mais on fait quoi? Voilà à quoi Caresses magiques tente de répondre.
C’est par l’entremise de 5 courts témoignages que la réalisatrice explique le phénomène. Dans le premier épisode, on raconte plutôt la petite histoire de la chose. De la préhistoire à aujourd’hui, les femmes l’ont fait. Oui, oui, à la préhistoire, il semble que les femmes le faisaient, sans tabous aucuns.
Cet épisode donne le ton sur une série sans complexe, simple, et facile à regarder. Les dessins sont simples, amusants et surtout, non censurés – sans pour autant être vulgaire ou pornographiques. Les témoignages choisis montrent des réalités différentes, et surtout des diversités dans les désirs et les façons de faire. Cela permet certainement aux spectatrices de se décomplexer par rapport à ce qu’elles font ou n’osent pas faire, et aux spectateurs de comprendre un peu plus la réalité des femmes.
L’ordre des épisodes pourrait peut-être être inversé afin de ne pas finir sur une note plutôt négative. En effet, Cuir désir n’est pas l’épisode qui montre le côté le plus positif de la chose. Il me semble que ça aurait été mieux de terminer cette série de 5 épisodes sur un ton plus positif.
Sinon, cette courte série mérite d’être vue et d’être partagée.
Bande-annonce
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